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Politique Publié le vendredi 4 octobre 2019 | APA

Le PDCI dénonce une condamnation «inique» de Mangoua, un mort par balles enregistré

Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir), a dénoncé jeudi soir la condamnation à 5 ans d’emprisonnement ferme de Jacques Saraka Koffi Mangoua, un vice-président du parti et président du Conseil régional du Gbèkè (centre), ayant entraîné un mort par balles lors de heurts à Djébonoua.

« Le PDCI condamne avec fermeté ce jugement inique, sans précédent; et condamne également les tirs à balles réelles effectués par les forces de l’ordre contre les paisibles populations venues apporter leur soutien au président du Conseil de leur région », indique un communiqué transmis à APA.

L’individu tué se nomme Kouassi N’Guessan Romaric dit Diby N’guessan, âgé de 32 ans, décédé à Djébonoua (centre), précise le communiqué du PDCI qui appelle à « la libération immédiate de tous ceux qui ont été interpellés injustement ».

Le Tribunal de Bouaké, métropole du centre ivoirien, a condamné jeudi M. Jacques Mangoua, vice-président du Pdci et président du Conseil régional du Gbèkè à cinq ans d’emprisonnement ferme, cinq millions d’amende et cinq ans de privation de droits civiques.

« Les populations venues exprimer leur indignation et leur refus de ce jugement, par des manifestations pacifiques, ont essuyé des tirs à balles réelles des forces de l’ordre, plusieurs blessés graves et de nombreuses interpellations », poursuit la note.

« Ce jugement inique et abscons s’est déroulé dans une procédure d’une rare rapidité, défiant le bon sens », déplore le PDCI, qui estime que ce verdict intervient après que le « pouvoir RHDP Unifié » a «perdu les dernières élections municipales et régionales du 13 octobre 2019 » dans la région.

Egalement jugé lors de ce même procès, Moise Amani, chargé de mission auprès de M. Mangoua a écopé quant à lui de 6 mois de prison ferme et 200 000 FCFA d’amende pour diffamation et divulgations de nouvelles fausses par voie de presse.

Devant la presse samedi dernier, M. Amani avait qualifié cette arrestation de son patron de « complot » politique, affirmant que lors du constat après la découverte des armes, les gendarmes avaient « trouvé des traces d’effraction sur une clôture » de la résidence de M. Mangoua. Une information qui s’est révélée être fausse selon l’accusation.

Il a été découvert, le samedi 21 septembre 2019, à la résidence de M. Jacques Mangoua à N’Guessankro, « 991 munitions de guerre de 7,62 mm, 49 munitions de fusils de type calibre 12 et 40 nouvelles machettes ».

Suite à une enquête judiciaire diligentée par le Tribunal de Bouaké, il a été déclaré coupable de détention illégale de munitions de guerre. Ses avocats ont annoncé qu'ils feront appel de cette décision.

AP/PIGCK/ls/APA
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