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Société Publié le jeudi 17 octobre 2019 | AIP

Renforcement des capacités des responsables des services administratifs des maries sur l’apatridie

Yamoussoukro– La problématique de l’apatridie en Côte d’Ivoire est au centre d’un séminaire de renforcement des capacités à Yamoussoukro, des premiers responsables des services administratifs d’une cinquantaine de mairies, à l’initiative du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés et la cellule du projet UNHCR/MJDH « prévention apatridie ».

Il s’agit au cours des travaux qui vont durer deux jours de former les membres du réseau des directeurs et chefs de service administratifs des maries de Côte d’Ivoire (REDCSAMCI) sur l’apatridie de manière générale, sur ses causes et conséquences et aider à l’analyse des risques d’apatridie qu’ils peuvent rencontrer dans leur zone d’intervention afin d’en minimiser les risques.

« Le défaut d’enregistrement à l’état civil est une cause de risque d’apatridie. Que l’Etat dise que la nationalité c’est par les liens de sang ou de sol vous devez avoir une existence juridique, vous devez avoir un acte de naissance », a noté le directeur du contrôle de l’état civil et des archives au ministère de la justice et des droits de l’homme, Ouattara Boubacar.

« Si vous n’avez pas d’acte de naissance vous ne pouvez pas justifier de votre existence juridique, de votre filiation à l’égard d’une personne c’est-à-dire le lien du sang et si vous n’avez pas d’acte de naissance on ne peut pas vous situer géographiquement pour dire que vous êtes né quelque part sur la planète », a-t-il poursuivi pour insister sur l’importance de la rencontre de Yamoussoukro.

La déclaration à l’état civil est obligatoire et gratuite en Côte d’Ivoire dans un délai de trois mois après la naissance. Plusieurs facteurs poussent certaines populations à ne pas satisfaire à cette exigence légale pour finalement faire grossir le nombre de personnes en situation d’incapacité de réunir les documents nécessaires pour prouver leur nationalité. Cette situation concerne à la fois ceux qui prétendent être des Ivoiriens et ceux qui prétendent être des étrangers.

« La preuve de la nationalité en Côte d’Ivoire se fait par deux documents. Le premier c’est un document qui prouve que vous êtes déclaré à l’état civil, un extrait de naissance ou un jugement supplétif. Le second document c’est la preuve que soit votre père soit votre mère détient la nationalité ivoirienne », a noté l’administrateur national de protection à l’agence des nations unies pour les réfugiés en Côte d’Ivoire en charge des questions liées à l’apatridie et à la nationalité Djaha Konan Francis.

Au cours du séminaire les lois sur l’état civil de même que celles qui ont un lien avec l’état civil, les pratiques de l’état civil notamment l’enregistrement des naissances, les rectifications des actes de naissances et les reconstitutions des registres détruits seront au centre des discussions entre participants et formateurs dans l’optique de la réduction du nombre d’apatrides en Côte d’Ivoire.


gso/ask
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