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Société Publié le samedi 26 octobre 2019 | AIP

Les membres du comité de protection et de surveillance de la forêt classée de Séguéla renforcent leurs capacités

Séguéla– Au nombre de 24, les membres du comité de protection et de surveillance de la forêt (CPSF) classée de Séguéla ont renforcé leurs capacités dans différents domaines en vue d’être plus efficaces dans la préservation de cette aire protégée de plus de 119 000 hectares déguerpie de ses infiltrés il y a quelques mois.

Deux ateliers ont constitué le socle de cette formation, à savoir "les avantages de la protection de la forêt, l’alerte précoce, la gestion des rumeurs et les thématiques liées à la sauvegarde du patrimoine forestier" ainsi que "la gestion pacifique des conflits, la cohésion sociale et les différentes thématiques de la protection".

«La forêt est notre bien commun qui participe à l’épanouissement de tous et qui, préservée et bien gérée, contribue au développement du pays», a fait savoir le chef de l’unité de gestion de la Société de développement des forêts (SODEFOR) de Séguéla, le capitaine Tano Kouamalan, qui a dispensé une partie des modules.

Ce renforcement de capacités s'inscrit dans le cadre du projet conjoint Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) / (Organisation des Nations unies pour les migrations (OIM) dénommé “Participation des jeunes à la gestion durable des ressources forestières pour le renforcement de la cohésion sociale dans la région ouest de la Côte d’Ivoire conduit par l’ONG ASAPSU qui vise ainsi la non-recolonisation du site et la préservation de la cohésion sociale au sein des populations riveraines de la forêt.

«Avec ces rudiments, les membres du CPSF de Séguéla vont être plus outillés pour la sauvegarde de la forêt classée de Séguéla », s’est, pour sa part, exprimé le représentant de l’organisation non gouvernementale, Beugré Akmel.

Mis en place en août, le CPSF de Séguéla est constitué de membres des communautés autochtones ainsi que des représentants des communautés qui exerçaient auparavant des activités agricoles, dans la forêt classée de Séguéla qui, avec celles de la Haute-Dodo, à San-Pedro, et du Scio, à Vavoua, constituent la phase pilote dudit projet visant à apporter une réponse vigoureuse à la problématique des forêts classées qui disparaissent à une vitesse vertigineuse en Côte d’Ivoire.

La forêt ivoirienne est évaluée à peu près deux millions d’hectares, contre 16 millions d’hectares au moment de l’indépendance, rappelle-t-on.

kkp/kam
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