Bouaké- Le projet santé mentale communautaire (SAMENTACOM), initié par l’équipe du Prof. Koua Asséman Médard, directeur de l’hôpital psychiatrique de Bouaké, a été officiellement lancé vendredi à l’occasion de la célébration de la 27e édition de la journée mondiale de la santé mentale.
Ce projet vise à mettre en place une prise en charge socio-psychiatrique des personnes atteintes de maladie mentale et épileptique. Il s’agit précisément d’une stratégie d’intervention dans la communauté. Initié en janvier 2018, il bénéficie du soutien du programme national de santé mentale (PNSM) et de l’ONG internationale d’aide au développement cbm.
Selon le Prof. Koua, qui a fait une présentation succincte de ce projet, les nouvelles normes de l’OMS exigent que le malade mental soit soigner dans la communauté. De plus, le fait que le pays ne compte que deux hôpitaux psychiatriques publiques de référence, commande de décentraliser les soins par le transfert des compétences à tous les acteurs de santé conventionnels comme non conventionnels.
« La zone de couverture de l’hôpital psychiatrique de Bouaké peut dénombrer une population d’environ 11 millions de personnes. Si on n’a pas de stratégies d’intervention dans la communauté nos patients vont toujours errer dans la rue. Ils seront cachés dans les maisons ou incarcérés dans les prisons. Une étude montre d’ailleurs qu’en Côte d’Ivoire, le taux de populations psychiatriques dans les prisons civiles est élevé », a-t-il indiqué en guise de justification.
Le partenaire cbm, don des responsables étaient présents, a fait don de plusieurs gilets et surtout de deux motos pour faciliter le déplacement des équipes d’intervention dans le cadre de l’exécution de leurs missions.
rkk
Ce projet vise à mettre en place une prise en charge socio-psychiatrique des personnes atteintes de maladie mentale et épileptique. Il s’agit précisément d’une stratégie d’intervention dans la communauté. Initié en janvier 2018, il bénéficie du soutien du programme national de santé mentale (PNSM) et de l’ONG internationale d’aide au développement cbm.
Selon le Prof. Koua, qui a fait une présentation succincte de ce projet, les nouvelles normes de l’OMS exigent que le malade mental soit soigner dans la communauté. De plus, le fait que le pays ne compte que deux hôpitaux psychiatriques publiques de référence, commande de décentraliser les soins par le transfert des compétences à tous les acteurs de santé conventionnels comme non conventionnels.
« La zone de couverture de l’hôpital psychiatrique de Bouaké peut dénombrer une population d’environ 11 millions de personnes. Si on n’a pas de stratégies d’intervention dans la communauté nos patients vont toujours errer dans la rue. Ils seront cachés dans les maisons ou incarcérés dans les prisons. Une étude montre d’ailleurs qu’en Côte d’Ivoire, le taux de populations psychiatriques dans les prisons civiles est élevé », a-t-il indiqué en guise de justification.
Le partenaire cbm, don des responsables étaient présents, a fait don de plusieurs gilets et surtout de deux motos pour faciliter le déplacement des équipes d’intervention dans le cadre de l’exécution de leurs missions.
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