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Société Publié le lundi 4 novembre 2019 | Treichville Notre Cité

Stationnement de véhicules et occupation des trottoirs : Plus de voies pour piétons dans la Cité

En règle générale, le trottoir est l’espace réservé aux piétons sur le côté des rues ; un caniveau et une bordure assurant la limite avec la partie ouverte à la circulation des véhicules à moteur.
Tandis que la chaussée est la partie d'une voie de communication affectée à la circulation des véhicules.

Dans la Cité cosmopolite, le constat qui ressort lorsqu’on fait le tour des avenues et des rues, c’est qu’il n’existe quasiment plus de trottoirs. Un détour à l’avenue 1, précisément à la base Cie/Sodeci, permet de s’apercevoir que les piétons sont obligés de passer sur la chaussée, au risque de leur vie.
Plus loin, à la rue 11, impossible de se frayer un chemin. Traditionnellement appelée ‘‘la rue alimentaire’’, la voie est systématiquement envahie par les gros camions. Les petites voitures n’y ont plus accès, et bien souvent les piétons sont obligés de faire le détour soit par la rue 12, soit par la rue 9.
Et quand on arrive dans les différents quartiers, c’est l’anarchie totale. Garages anarchiques, stationnement sur les trottoirs, la chaussée est devenue le dernier rempart de tous les ‘‘marcheurs’’.

Le danger : les écoles à proximité
Le Groupe scolaire Front Lagunaire, l’école Chicago, le Groupe scolaire Régionale… sont autant d’écoles qui jouxtent des voies principales. A l’école Chicago, les deux (2) voies sont quasiment impraticables. Un café sur une voie, et sur l’autre un kiosque banc pour les potentiels clients, c’est le décor auquel on assiste. La chaussée devient la seule voie praticable pour les élèves. A l’avenue 1, on y trouve une longue chaîne de voitures de la base Cie/Sodeci jusqu’à la rue 17. Et juste à quelques mètres de là, l’école Front lagunaire. Là encore, les enfants sont bien obligés de passer sur le trottoir pour essayer d’accéder à leur école. Même scène à l’école régionale, sauf que là, ce sont les charrettes à bras communément ‘’wottro’’, des tas d’ordures et des camions qui ont investi les lieux. Les enfants n’ont d’autre issue que les voies afférentes à la circulation.

Installation des bâches et pratique du maracaña
C’est un secret de polichinelle, à Treichville, on aime le maracaña. Malgré les nombreuses aires de jeu, le lieu privilégié des Treichvillois reste et demeure le trottoir. Doit-on continuer ou doit-on stopper cette pratique ? Un autre fait notoire, la présence des bâches. A Treichville c’est une coutume. Evènements heureux ou malheureux, et on dégaine la bâche. Monopolisant souvent toute une voie ou une rue. Aucune indication ou aucune réglementation en vigueur, malgré les nombreuses injonctions de la Mairie. Chacun y va de son propre chef. Vivement un changement de mentalité pour mieux vivre dans la Cité n’zassa.
Mauryth GBANE
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