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Société Publié le mardi 12 novembre 2019 | L’Essor Ivoirien

Lutte contre la pauvreté en Côte d’Ivoire : Le tandem Alassane Ouattara Gon Coulibaly étend le grand chantier du social hardi en 2020

Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly étend le grand chantier du social hardi de SEM le président de la République, Alassane Ouattara.
Un projet qui vise l’amélioration du niveau de consommation des ménages pauvres et vulnérables, en particulier l’alimentation et l’accès aux services sociaux de base a été enclenché dès mars 2017, et amplifié cette année par le Chef du Gouvernement, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Le projet bénéficie de l’appui financier de la Banque Mondiale pour un coût de 25 milliards FCFA sur la période de 2015-2020.
Gon Coulibaly-Alassane Ouattara, deux hommes d’Etat qui font ce qu’ils disent. Le projet cible 35.000 ménages extrêmement pauvres, ayant des enfants de 0 à 15 ans ou des femmes enceintes au moment de l’enquête de ciblage. Une preuve de la Bonne Gouvernance du pouvoir d’Abidjan qui vole ainsi au secours des plus démunis. Ce projet ambitieux consiste à octroyer gracieusement des allocations trimestrielles d’un montant de 36.000 FCFA jusqu’en 2020 auxdits ménages pour consolider leur résilience. Ces ménages, dans le cadre des mesures d’accompagnement, bénéficient d’un encadrement de proximité visant leur autonomisation, à travers le renforcement de leur qualité de vie et la promotion de l’inclusion productive, le tout sous le contrôle du Ministère de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de la Lutte contre la Pauvreté dont le premier responsable était le Professeur Mariatou KONE.
• Comment ces ménages bénéficiaires ont-ils été sélectionnés ?
De concert avec l’Institut National de la Statistique (INS) et la Banque Mondiale, l’Unité de Gestion du Projet, pilotée par Monsieur KONE Kipeya Brahima, a mis en place une méthode de ciblage intégrant trois (03) niveaux d’analyse : un ciblage géographique qui consiste en la détermination des zones et des régions bénéficiaires dudit projet sur la base du critère de la pauvreté selon l’Enquête Niveau de Vie des ménages (ENV) ; un ciblage économique qui consiste en une enquête dite PMT ou test de revenus par approximation et une validation communautaire de la liste des ménages pré-éligibles avec les leaders communautaires et le corps préfectoral. Le choix des zones d’intervention dudit projet a été guidé par leur appartenance aux zones de concentration de pauvreté en milieu rural. Il s’agit des zones Centre, Nord et Ouest.
• Alassane Ouattara, un homme de parole et de vertu.
A ce jour, 50.000 ménages bénéficient du projet. Ces ménages sont répartis entre 882 villages de 16 régions : Tonkpi, Gbêkê, Kabadougou, Worodougou, Béré, Hambol, Bounkani, Poro, Tchologo, Bagoué, Folon, Bafing, Haut Sassandra, Marahoué, Iffou et Bélier. L’ensemble de ces 50.000 ménages bénéficiaires, soit environ 300.000 personnes perçoivent effectivement leurs allocations trimestrielles de 36.000 FCFA, pour un volume de ressources distribuées de plus de 11,3 milliards FCFA de mars 2017 à juin 2019. Au titre des mesures d’accompagnement, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et la Banque Mondiale ont tout prévu : un encadrement de proximité des ménages bénéficiaires, à travers l’information, la formation et la sensibilisation au renforcement du capital humain sur les pratiques familiales essentielles, ainsi que l’appui au renforcement de la productivité, grâce aux Activités Génératrices de Revenus (AGR) visant l’autonomisation financière des ménages concernés. Fournies par un dispositif renforcé des services d’action sociale et de travailleurs sociaux, ces mesures d’accompagnement font du Projet Filets Sociaux Productifs, dans la perspective du capital humain, un puissant vecteur d’inclusion financière et d’alphabétisation numérique. De même, les bénéficiaires, grâce aux allocations perçues, investissent dans la perspective d’un renforcement de leur inclusion sociale, à travers l’établissement de documents administratifs (CNI), attestations d’identité et extraits de naissance), la scolarisation des enfants, l’accès aux soins de santé des membres du ménage (paiement des ordonnances médicales), de même que la participation aux actions de solidarité et de renforcement de la cohésion sociale à travers les activités de groupe.
Du point de vue de l’inclusion productive, les bénéficiaires, dans de nombreux villages, développent de bonnes pratiques : constitution en associations/coopératives agricoles (plus de 200 associations) et initiatives individuelles et/ou collectives d’Activités Génératrices de Revenus (AGR) telles que la création/agrandissement de parcelles cultivées (riz, haricot, maïs, manioc, igname…), création/agrandissement de fermes pour l’élevage de volailles, de porcs, moutons, de cabris…
Il est envisagé une couverture de l’ensemble du territoire national et un passage de 50.000 ménages à 100.000 en 2019 et 125.000 en 2020 dont 20.000 en zone urbaine et périurbaine, 4è mesure phare du Programme Social du Gouvernement, d’un coût de 55 milliards FCFA. A terme, ce sera donc au moins 750.000 personnes qui seront impactées par le projet avec une taille moyenne de six (06) personnes par ménage. Outre les transferts monétaires, le projet a aussi par sa méthode de ciblage, mis en place les fondements d’un Registre Social Unique des personnes pauvres et vulnérables en Côte (RSU). En tant qu’outil d’aide à la décision, le RSU doit à terme, permettre à large échelle, d’identifier et de consigner progressivement des informations sur la situation socio-économique des ménages pauvres et vulnérables en Côte d’Ivoire. Il permet une synergie d’action intersectorielle et favorisera la réalisation d’économies d’échelle en matière de collecte et de gestion de données sur les ménages vivant dans des situations de vulnérabilité.
Bons points pour le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et le Président de la République Alassane Ouattara qui tiennent par les cornes la pauvreté et qui ont d’ailleurs obtenu de la Banque Mondiale un financement additionnel de plus de 89 millions d’Euros, auquel il faudra ajouter bientôt un concours de la Banque Africaine de Développement (BAD). L’engagement ferme pour éradiquer la pauvreté est donc une réalité sous le régime du Président Alassane Ouattara.

Igor Wawayou
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