Abidjan- Après huit mois de grève, le gouvernement dévoile, ce mercredi, un « plan d’urgence » pour l’hôpital, censé « renforcer » et « accélérer » une stratégie annoncée il y a plus d'un an, annoncent les médias internationaux.
À moins de trois semaines d'une grève illimitée contre sa réforme des retraites, le président français Emmanuel Macron a dit avoir « entendu la colère et l'indignation » de l'hôpital. Il a donc demandé au gouvernement une « accélération » pour « investir plus fortement ».
Pour ce plan d’urgence, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, promet un « plan de soutien » axé sur « l'attractivité de l'hôpital » avec « la revalorisation des salaires notamment en début de carrière », pour endiguer la fuite des personnels des hôpitaux publics vers le privé.
Les annonces de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, en juin et en septembre, chiffrées à 750 millions d'euros sur trois ans, n'avaient pas suffi à mettre fin à la grève inédite des urgences démarrée en mars. En tête des revendications : hausse des salaires, augmentation des effectifs et arrêt des fermetures de lits.
Les syndicats et collectifs réclament une augmentation d'au moins 4 % du budget des hôpitaux. Alors que le budget de la Sécu pour 2020 ne prévoit qu'un peu plus de 2 %, soit 84,2 milliards pour les établissements publics et privés.
D'autres pistes sont à l'étude, notamment une reprise totale ou partielle de la dette colossale des hôpitaux (environ 30 milliards d'euros) par l'État pour faire baisser les taux d'intérêt.
Parti de la capitale, le mouvement de grève s'est étendu à toute la France avec 268 établissements touchés en fin de semaine dernière. Ce conflit, qui ne concernait à l'origine que des aides-soignants, s’est répandu à tous les corps de métiers dans les hôpitaux et fédéré l'ensemble des syndicats. Les médecins ont fini par s'y joindre en septembre au sein d'un autre collectif Inter-Hôpitaux, qui appelle à une nouvelle manifestation le 30 novembre, dix jours avant une grève illimitée des internes.
eaa/ask
À moins de trois semaines d'une grève illimitée contre sa réforme des retraites, le président français Emmanuel Macron a dit avoir « entendu la colère et l'indignation » de l'hôpital. Il a donc demandé au gouvernement une « accélération » pour « investir plus fortement ».
Pour ce plan d’urgence, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, promet un « plan de soutien » axé sur « l'attractivité de l'hôpital » avec « la revalorisation des salaires notamment en début de carrière », pour endiguer la fuite des personnels des hôpitaux publics vers le privé.
Les annonces de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, en juin et en septembre, chiffrées à 750 millions d'euros sur trois ans, n'avaient pas suffi à mettre fin à la grève inédite des urgences démarrée en mars. En tête des revendications : hausse des salaires, augmentation des effectifs et arrêt des fermetures de lits.
Les syndicats et collectifs réclament une augmentation d'au moins 4 % du budget des hôpitaux. Alors que le budget de la Sécu pour 2020 ne prévoit qu'un peu plus de 2 %, soit 84,2 milliards pour les établissements publics et privés.
D'autres pistes sont à l'étude, notamment une reprise totale ou partielle de la dette colossale des hôpitaux (environ 30 milliards d'euros) par l'État pour faire baisser les taux d'intérêt.
Parti de la capitale, le mouvement de grève s'est étendu à toute la France avec 268 établissements touchés en fin de semaine dernière. Ce conflit, qui ne concernait à l'origine que des aides-soignants, s’est répandu à tous les corps de métiers dans les hôpitaux et fédéré l'ensemble des syndicats. Les médecins ont fini par s'y joindre en septembre au sein d'un autre collectif Inter-Hôpitaux, qui appelle à une nouvelle manifestation le 30 novembre, dix jours avant une grève illimitée des internes.
eaa/ask
