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Santé Publié le dimanche 22 décembre 2019 | APA

Paralysie cérébrale: plaidoyer pour renforcer le personnel médical d’un centre ivoirien

© APA Par FN
Arbre de Noel avec les enfants de la pouponnière de Dabou
Abidjan le 20 décembre 2019. A l’occasion de la fête de Noel, un arbre de Noel s’est tenu ce vendredi à la pouponnière de Dabou en présence de Emmanuel Esmel Essis, ministre ivoirien auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé.
Korotoum Ouattara, la directrice de la pouponnière de Dabou (45 km à l’ouest d’Abidjan), un centre d’accueil d’enfants abandonnés et malades d’infirmité motrice cérébrale (paralysie cérébrale) et d’autres handicaps intellectuels, a plaidé vendredi pour le renforcement du personnel médical de cet établissement, a constaté APA sur place.

« Nous avons un besoin de matériel. Le second besoin est le renforcement en ressources humaines. Pour les enfants d’ici, le cœur de la prise en charge, c’est le côté médical. Nous avons besoin des spécialistes, des neurologues, des psychiatres qui vont eux aussi venir intervenir pour pouvoir aider ces enfants», a dit Mme Ouattara à APA en marge d’un « arbre de Noël» organisé pour les enfants de ce centre par Emmanuel Esmel Essis, le ministre ivoirien auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé.

Poursuivant, elle a indiqué qu’au-delà du besoin en personnel médical, son établissement a également besoin de matériel d’équipement et de spécialistes dans « tous les domaines d’intervention».

Présentant auparavant son établissement, Mme Ouattara a souligné que la pouponnière de Dabou, n’accueille que depuis 2015, des enfants abandonnés souffrant de diverses pathologies mentales ou physiques.


Pour sa part, le ministre auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé Emmanuel Esmel Essis, qui a offert à ces poupons plusieurs cadeaux en plus du matériel d’équipements pour leur centre (Matelas, berceaux, draps, cartons de médicaments...), a appelé à la solidarité des uns et des autres envers ces enfants malades.

« Aimons-nous et Dieu nous grandira. Que ces enfants sachent qu’ils ne sont pas seuls», a assuré M. Essis.

Créée en 1950, la pouponnière de Dabou compte 97 pensionnaires dont 44 filles. Depuis 2015, ce centre n’accueille que des enfants abandonnés et souffrant d’handicap intellectuel et moteur. Il s’agit notamment de l’infirmité motrice cérébrale, la cécité et la surdité.

LB/ls/APA
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