Abidjan – Dans une déclaration relative à la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire produite vendredi, des organisations féminines de la société civile notent « avec regret la résurgence des discours violents dans l’arène politique et la détérioration du climat sociopolitique » et les acteurs politiques à la retenue.
« Ces derniers jours ont vu se succéder plusieurs événements juridico-politiques marqués par l’émission d’un mandat d’arrêt international contre l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro et l’arrestation de plusieurs personnes dont des députés placés sous mandat de dépôt et faisant l’objet de procédures judiciaires pénales », énonce le texte.
« Sans vouloir faire une incursion dans le judiciaire et au regard de ce qui précède, les organisations féminines de la société civile de Côte d’Ivoire appellent tous les acteurs politiques à la retenue, à faire preuve de sagesse, de patriotisme et de responsabilités et à privilégier le dialogue et la concertation », poursuit la déclaration.
Conscientes qu’une déflagration de la situation sociopolitique aurait des conséquences imprévisibles pour la Côte d’Ivoire, ces organisations féminines de la société civile entendent s’impliquer davantage dans la conciliation des positions des différents acteurs.
Aussi, ces organisations voudraient-elles appeler les guides religieux, les rois et chefs traditionnels, la société civile à œuvrer au retour du dialogue entre toutes les filles et tous les fils de la Côte d’Ivoire afin d’aboutir à une cohésion sociale solide et durable, par-delà un processus inclusif, transparent, et apaisé en 2020.
Les organisations signataires sont OFACI, AFJCI, REPSFECO-CI, RIDDEF, GFM3, AILV et WILDAF-CI.
(AIP)
cmas
« Ces derniers jours ont vu se succéder plusieurs événements juridico-politiques marqués par l’émission d’un mandat d’arrêt international contre l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro et l’arrestation de plusieurs personnes dont des députés placés sous mandat de dépôt et faisant l’objet de procédures judiciaires pénales », énonce le texte.
« Sans vouloir faire une incursion dans le judiciaire et au regard de ce qui précède, les organisations féminines de la société civile de Côte d’Ivoire appellent tous les acteurs politiques à la retenue, à faire preuve de sagesse, de patriotisme et de responsabilités et à privilégier le dialogue et la concertation », poursuit la déclaration.
Conscientes qu’une déflagration de la situation sociopolitique aurait des conséquences imprévisibles pour la Côte d’Ivoire, ces organisations féminines de la société civile entendent s’impliquer davantage dans la conciliation des positions des différents acteurs.
Aussi, ces organisations voudraient-elles appeler les guides religieux, les rois et chefs traditionnels, la société civile à œuvrer au retour du dialogue entre toutes les filles et tous les fils de la Côte d’Ivoire afin d’aboutir à une cohésion sociale solide et durable, par-delà un processus inclusif, transparent, et apaisé en 2020.
Les organisations signataires sont OFACI, AFJCI, REPSFECO-CI, RIDDEF, GFM3, AILV et WILDAF-CI.
(AIP)
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