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Société Publié le lundi 30 décembre 2019 | Abidjan.net

Activités spatiales : les pays africains dépensent plus de 400 milliards de dollars par an pour acquérir les services spatiaux

© Abidjan.net Par Dony
Activités spatiales : les pays africains dépensent plus de 400 milliards de dollars par an pour acquérir les services spatiaux
Un atelier sur l`océanographie opérationnelle et la revitalisation du système mondial d`observation de l`océan s`est ouvert ce vendredi 27 décembre 2019 au pôle scientifique et de l`innovation de l`Université Félix Houphouët-Boigny de Bingerville.
Un atelier sur l’océanographie opérationnelle et la revitalisation du système mondial d’observation de l’océan s’est ouvert ce vendredi 27 décembre 2019 au pôle scientifique et de l’innovation de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Bingerville.

Tidiane Ouattara, coordonnateur du programme GMES Africain, a décrié, à l’ouverture de cet atelier, le fait que les pays africains dépensent beaucoup d’argent pour accéder à des services dont des nationaux ont la compétence. « Nos pays africains dépensent plus de 400 milliards de dollars (plus de 2000 milliards de F Cfa) pour acquérir des services en navigation spatiale, science de l’espace, astronomie, l’observation spatiale,…, pendant que les chercheurs en interne en ont la capacité. C’était comme si on jetait cette somme d’argent qui aurait pu servir à autres choses. Cette situation doit interpeler la responsabilité des chercheurs nationaux à s’engager ensemble pour relever ce défis », a-t-il indiqué.

Cette invitation cadre en effet, avec l’objectif de l’atelier qui vise à adopter une stratégie commune pour faire face aux défis spatiaux. Aussi M. Ouattara a-t-il invité les gouvernements et les chercheurs à s’impliquer davantage dans la relève de ce défis. « L’Afrique est le nouvel eldorado pour le business spatial. L’espace n’est pas seulement scientifique; il peut créer des richesses. Nous devons parvenir à nous mettre ensemble pour être plus efficace », a t-il exhorté.

Pour professeur Affian Kouadio, océanographe et vice-président de l’Université Félix Houphouët-Boigny, les chercheurs doivent parvenir, en temps réel, compte tenue de certaines conditions de la mer, prédire les zones poissonneuses ou pas. « L’Afrique ne dispose pas suffisamment de ressources technologiques en la matière, mais si les experts parviennent à capitaliser leurs efforts, ils pourront réaliser des exploits », a-t-il soutenu.

Cet atelier prévu pour durer deux (2) jours, va également être le cadre de renforcement des capacités en matière d’océanographie opérationnelle.


Cyprien K.
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