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Économie Publié le mardi 4 février 2020 | APA

La capacité de production d’électricité de la Côte d’Ivoire a atteint 2 229 MW en 2019

© APA Par DR
Abdourahmane Cissé, Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables
Abidjan (Côte d’Ivoire)– La capacité de production d’électricité de la Côte d’Ivoire a atteint 2 229 MW en 2019, soit une augmentation de 60% depuis 2011, a dit lundi à Abidjan le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, lors d’une réunion des ministres de l’Energie de six Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

« Notre capacité de production a augmenté de 60% entre 2011 et 2019 pour atteindre 2229 MW », a indiqué M. Abdourahmane Cissé, à l’ouverture d’une réunion des ministres de l’Energie de six Etats membres de la CEDEAO portant sur la sécurisation des paiements relatifs au commerce de l’énergie en Afrique.

La Côte d’Ivoire, pays exportateur de pétrole, veut doubler sa capacité de production dans les prochaines années. La part des énergies renouvelables, quant à elle, devrait se situer à 42% en 2030 conformément aux engagements du pays par rapport à la COP 21.

Le pays exporte environ 11% de la production national brute d’électricité vers six pays de la CEDEAO notamment le Ghana, le Togo, le Bénin, le Burkina-Faso, Mali et le Libéria. La Sierra-Léone et la Guinée devraient porter le nombre de ces pays à huit après la mise en service de la ligne d’interconnexion électrique 225 KV Côte d’Ivoire-Libéria-Sierra-Léone–Guinée, prévue en 2020-2021.

Le risque lié au paiement des factures d’énergie reste cependant une barrière majeure aux échanges d’énergie électrique au sein de l’espace CEDEAO, constituant par conséquent un frein au développement d’un marché régional de l’énergie.

Dans ce contexte, le WAPP (Système d’échanges d’énergie électrique Ouest Africain) , a, à la demande de certains Etats membres de la CEDEAO, réuni un groupe de travail auquel la Banque mondiale a accepté de contribuer pour la réalisation d’une étude visant la mise en place d’un système pour la sécurisation des paiements relatifs au commerce de l’énergie électrique.

Ce groupe de travail a identifié plusieurs causes sous-jacentes et proposé des pistes de solutions qui ont permis de franchir une étape importante, à savoir l’adoption, par les chefs d’Etats de la CEDEAO, le 15 décembre 2018, d’une directive de la CEDEAO sur la sécurisation des échanges transfrontaliers d’électricité dans le cadre du marché régional de l’électricité.

Cette réunion a regroupé notamment des experts de la CEDEAO, du Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest-africain (EEEOA ou WAPP), l’Autorité Régional de Régulation secteur de l’Electricité de la CEDEAO (ARREC), la Banque mondiale et des acteurs du secteur de l’électricité des pays de l’Union.

Les recommandations des experts devraient par ailleurs permettre la création d’un fonds revolving axé sur le commerce de l’électricité dans la région afin de renforcer la liquidité des acteurs ainsi que la mise en place d’un programme d’aide budgétaire régional de la Banque mondiale portant sur les réformes nécessaires pour adopter et mettre en œuvre la nouvelle directive de la CEDEAO.

Elles devraient également permettre de mettre en place un mécanisme pérenne pour la sécurisation des paiements des échanges transfrontaliers sur le marché d’électricité de la CEDEAO en vue de mitiger les risques de paiement.

M. Cissé a souhaité "un mécanisme simple, pratique et adapté pour la sécurisation des échanges transfrontaliers d’énergie électrique" qui permettrait le développement d’un marché régional prospère de l’énergie et qui favorisera à terme, l’accès à l’électricité pour tous pour le bien-être des populations.

AP/ls
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