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Société Publié le samedi 8 février 2020 | Le Nouveau Réveil

Journée internationale de lutte contre les mutilations génitales : 3 millions de filles risquent d’être victimes

© Le Nouveau Réveil Par DR
Les mutilations génitales féminines constituent un frein à la promotion et à l`épanouissement de la femme
Le 06 février de chaque année, à l’instar des pays du monde entier, la Côte d’Ivoire célèbre la Journée internationale de lutte contre les Mutilations génitales féminines (Mgf). A l’occasion de cette Journée, placée sur le thème « Investir dans les adolescents, filles et garçons, à travers la formation et l’information afin d’assurer l’atteinte de l’objectif tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines », Madame le ministre de la Famille, de la femme et de l’enfant, le Pr Bakayoko Ly Ramata, a livré, hier, un message en vue de mobiliser la communauté et faire un plaidoyer pour qu’aucune tolérance ne soit permise à l’endroit des personnes qui s’adonnent ou qui font subir ces pratiques aux jeunes filles. Elle a révélé que, selon l’Oms, "trois millions de filles supplémentaires à travers la planète risquent d’être victimes des Mutilations génitales féminines". Et de faire savoir que « L’excision constitue une violation grave du droit des femmes et des filles. Le temps est venu pour dire « Non à l’excision !». «Refusons de faire exciser nos enfants. Dénonçons les auteurs quels qu’ils soient. La mobilisation collective est plus que jamais nécessaire afin que Tolérance Zéro contre cette pratique rétrograde et nuisible à la santé de la femme et de la jeune fille soit une réalité » a clamé Madame le ministre. Et a appelé à la responsabilité de chacun afin de mettre définitivement un terme à cette pratique nuisible. Et d’intensifier les actions de formation et de sensibilisation à l’endroit des adolescents en vue d’une prise de conscience. Encore aujourd’hui, la prévalence des Mgf en Côte d’Ivoire est de 36,7%.

Le Nord-ouest est la zone à forte prévalence de Mgf avec 79.5%, suivi du nord (73.7%), du centre (12.2%) et du centre-est (15.5%). Les femmes âgées de 15 à 49 ans vivant dans les zones rurales sont légèrement plus susceptibles de subir des Mgf (38.8%) que les femmes vivant dans les zones urbaines (37.7%). La prévalence dans la capitale Abidjan est de 36.1%. Les Mgf sont pratiquées en Côte d’Ivoire par des personnes de toutes les religions et de tous les groupes ethniques.

Le groupe ethnique ayant la prévalence la plus élevée parmi les femmes âgées de 15 à 49 ans est le groupe Mandé du nord, avec 66.8%, suivi des Voltaïque/Gur, avec 64,1%, suivi des Krou, à 19%. Le groupe ayant la prévalence la plus faible est le groupe Akan, avec 2,4%, bien que l’application de ce chiffre à grande échelle requière un échantillon plus important que celui de l’enquête. La prévalence parmi les femmes musulmanes âgées de 15 à 49 ans est de 64.1%, parmi les animistes et « sans religion », et de 41.9% et parmi les catholiques de 17.9%.

JP
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