Daoukro - La présence de personnes dans la forêt classée d'Ettrokro, dans le département de Daoukro, inquiète les populations des villages environnants, qui l’ont relevé jeudi lors d’une rencontre avec le corps préfectoral, les élus locaux et les forces de défense et de sécurité.
«Nous avons eu l'information que la forêt classée d'Ettrokro avait été infiltrée par des inconnus. Nous avons immédiatement informé le cantonnement des Eaux et Forêts et la SODEFOR pour qu'une enquête soit faite pour vérifier cette information», a indiqué l’interlocuteur du chef du village de Sonanou, Koffi Patrice, précisant que leurs parents qui vivent aux abords de cette forêt depuis belle lurette, ont pris peur et ont fui.
Le préfet de Daoukro, Aka Sonoh Julie, a déclaré avoir initiée cette réunion en vue de recevoir toutes les informations nécessaires, en rappelant que la forêt classée est une zone protégée, qui n'admet aucun travail champêtre. Elle a par ailleurs demandé à la population d’alerter les services des eaux et forêts afin de leur permettre de réagir en temps réel. «C'est le seul moyen pour protéger nos populations et les forêts ivoiriennes» a-t-elle indiqué.
Le président du conseil régional de l'Iffou, Traoré Adam Kolia, s’insurgeant devant cette action a relevé que «ce qui est plus grave, c'est quand d'autres personnes qui viennent d'ailleurs attaquent nos forêts, pendant que nous faisons violence sur nous-mêmes pour ne pas exploiter ces espaces protégés ».
ca/eaa/kam
«Nous avons eu l'information que la forêt classée d'Ettrokro avait été infiltrée par des inconnus. Nous avons immédiatement informé le cantonnement des Eaux et Forêts et la SODEFOR pour qu'une enquête soit faite pour vérifier cette information», a indiqué l’interlocuteur du chef du village de Sonanou, Koffi Patrice, précisant que leurs parents qui vivent aux abords de cette forêt depuis belle lurette, ont pris peur et ont fui.
Le préfet de Daoukro, Aka Sonoh Julie, a déclaré avoir initiée cette réunion en vue de recevoir toutes les informations nécessaires, en rappelant que la forêt classée est une zone protégée, qui n'admet aucun travail champêtre. Elle a par ailleurs demandé à la population d’alerter les services des eaux et forêts afin de leur permettre de réagir en temps réel. «C'est le seul moyen pour protéger nos populations et les forêts ivoiriennes» a-t-elle indiqué.
Le président du conseil régional de l'Iffou, Traoré Adam Kolia, s’insurgeant devant cette action a relevé que «ce qui est plus grave, c'est quand d'autres personnes qui viennent d'ailleurs attaquent nos forêts, pendant que nous faisons violence sur nous-mêmes pour ne pas exploiter ces espaces protégés ».
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