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Société Publié le mercredi 15 juillet 2020 | AIP

La démocratie est compatible avec la culture africaine (Universitaire)

© AIP Par DR
Résidences universitaires d’Abidjan: Des bâtiments flambant neufs et des milliers de lits
Fermées depuis 2011, les résidences universitaires de Port-Bouët, d’Adjamé et d’Abobo font peau neuve. Leur réhabilitation, ainsi que celle des résidences du campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny, de Mermoz, de la Cité Rouge et de la Riviera 2, avait été au cœur des revendications des étudiants.
Le professeur et maître de conférence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, Kamaté Banhouman André, a indiqué le lundi 13 juillet 2020 que la démocratie est compatible avec la culture africaine.

Il s’exprimait à l’occasion d’une conférence en ligne dénommée « La paix par moi », organisée par la fondation Konrad Adenauer en collaboration avec le Regroupement des acteurs ivoiriens des droits humains (RAIDH) et l’Union européenne sur le thème « Ethique pour la démocratie et la cohésion sociale à l’initiative des jeunes et des femmes en période électorale en Côte d’Ivoire ».

Selon lui, la démocratie est compatible avec la culture africaine parce qu’elle repose sur le principe que la volonté du peuple doit être prise en compte dans la gestion des choses publics.

« Il peut exister plusieurs niveaux de démocratie. La démocratie n’est pas réservée à un peuple à part et un autre qui soit exclu de la démocratie », a-t-il indiqué.

Pour lui, le principe de la démocratie c’est l’alternance qui n’est pas le changement de personne ni la limitation du mandat mais plutôt le changement de philosophie, d’idéologie politique ou du système du gouvernement.

M. Kamatė a indiqué que lorsqu’il parle du système de gouvernement, il parle de la façon dont on gère les affaires publiques. Donc si l’alternance se limitait seulement à la limitation des mandats, il n’y aura pas de véritable alternance parce que l’alternance suppose l’amélioration du système de gouvernance et c’est pourquoi.

Il a également indiqué que le principe de la démocratie, c’est le pluralisme, c’est-à-dire une diversité d’opinions.

Cette formation qui a débuté lundi, prendra fin vendredi. Elle est initiée en prélude à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire afin d’éviter les violences.
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