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Société Publié le vendredi 7 août 2020 | AIP

Un mécanisme de participation citoyenne pour une meilleure sécurisation du département initié à Gbéléban

Les autorités préfectorales de Gbéléban, dans la quête de stratégies pour faire du département un havre de paix, préservé de menaces de tous genres, internes comme externes, ont initié un mécanisme de participation citoyenne.

Cet outil va favoriser une plus grande collaboration entre les populations notamment rurales et les forces de défense et de sécurité, par le biais de l’information.

Des registres qui seront tenus par les différentes chefferies, ont, de ce fait, été mis à la disposition de l’ensemble des 27 villages que compte le département, pour la mise en œuvre de la stratégie.

Ces registres, visés par les sous-préfets, doivent favoriser la remontée d’information, en vue de permettre aux forces de défense et de sécurité d’anticiper d’éventuelles menaces ou de réagir avec plus de promptitude, le cas échéant.

« L’Armée tient son rôle mais elle ne peut nous sécuriser que si nous mêmes participons à l’information. Nous devons faire en sorte que l’information puisse partir des villages. Tout fait suspect, une personne étrangère au village qui arrive... tout cela doit être consigné dans le registre pour information du sous-préfet qui à son tour actionnera les forces de défense et de sécurité s’il le faut », a fait comprendre le préfet de Gbéléban, Addoh Tano.

Selon lui, il s’agit de rendre robuste le mécanisme de renseignement, en vue de préserver Gbéléban, localité frontalière, située dans l’extrême Nord-Ouest ivoirien, d’une attaque terroriste éventuelle comme celle déplorée récemment dans le village de Kafolo.

Cette dernière attaque terroriste subie par la Côte d’Ivoire et ayant causé la mort de 13 soldats a d’ailleurs motivé l’initiative. Même si pour le préfet Tanoh il est aussi question de lutter efficacement contre toutes les autres formes de menace de nature à troubler la paix et la tranquillité des populations. Le banditisme, le trafic de drogue, l’orpaillage clandestin notamment.

Les registres ont été mis à disposition des différents villages à la faveurs d’un atelier de sensibilisation et de formation sur la prévention des menaces sécuritaires à Gbéléban, tenu mercredi 5 août 2020, auquel ont pris part les différents chefs. La session a été organisée par le Conseil départemental de sécurité, à travers la Cellule civilo-militaire (CCM).

Le séminaire à l’intention en général de leaders d’opinion, incluant les guides religieux et les présidents de jeunesse, s’inscrit dans le cadre de la quête de l’instauration d’une nouvelle dynamique comportementale par l’information et la formation. Une population plus civique, collaborant mieux avec les autorités administratives et les forces de défense et de sécurité, pour un climat de paix favorable au développement du département.

« Nos populations doivent changer. Mais pour le faire, nous devons leur apporter la formation l’information », a indiqué le préfet, plaçant d’ailleurs l’année sous le sceau de l'information, avec pour premier acte, la présente activité.

(AIP)

kg/cmas
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