Abidjan, Des milliers de manifestants se sont réunis lundi 17 août 2020 à Khartoum, capitale du Soudan, pour marquer l'anniversaire de la signature de l'accord de restitution du pouvoir aux civils et demander des réformes plus rapides, rapportent des médias internationaux.
Après un défilé, ces manifestants contestataires se sont rassemblés devant le siège du gouvernement à Khartoum pour réclamer notamment justice et paix, et exprimer leur déception un an après la signature de l'accord de transition entre l'armée soudanaise et les contestataires après la chute du président Omar el-Béchir.
Des affrontements ont éclaté en fin de rassemblement quand un conseiller du Premier ministre Abdallah Hamdok est sorti récupérer une lettre rédigée par les manifestants, qui demandaient la présence du chef du gouvernement.
Les forces de sécurité soudanaises ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, en majorité des jeunes, qui ont brûlé des pneus.
La police a déclaré dans un communiqué que le recours au gaz lacrymogène était licite et légitime face à la situation sur le terrain, mais que cela avait engendré "quelques blessures aléatoires" parmi les manifestants et les forces de sécurité.
Le Conseil militaire à la tête du Soudan et les meneurs de la contestation ont signé le 17 août 2019 une "déclaration constitutionnelle" finalisant un accord historique pour un transfert progressif du pouvoir aux civils, avec un nouveau scrutin devant avoir lieu au bout de 39 mois. Ceci, après des mois de protestations populaires, et l'éviction du président Omar el Béchir.
Le gouvernement assure qu'il avance sur des réformes, mais une grande partie de la population veut un changement plus rapide et plus profond.
(AIP)
eaa/tm
Après un défilé, ces manifestants contestataires se sont rassemblés devant le siège du gouvernement à Khartoum pour réclamer notamment justice et paix, et exprimer leur déception un an après la signature de l'accord de transition entre l'armée soudanaise et les contestataires après la chute du président Omar el-Béchir.
Des affrontements ont éclaté en fin de rassemblement quand un conseiller du Premier ministre Abdallah Hamdok est sorti récupérer une lettre rédigée par les manifestants, qui demandaient la présence du chef du gouvernement.
Les forces de sécurité soudanaises ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, en majorité des jeunes, qui ont brûlé des pneus.
La police a déclaré dans un communiqué que le recours au gaz lacrymogène était licite et légitime face à la situation sur le terrain, mais que cela avait engendré "quelques blessures aléatoires" parmi les manifestants et les forces de sécurité.
Le Conseil militaire à la tête du Soudan et les meneurs de la contestation ont signé le 17 août 2019 une "déclaration constitutionnelle" finalisant un accord historique pour un transfert progressif du pouvoir aux civils, avec un nouveau scrutin devant avoir lieu au bout de 39 mois. Ceci, après des mois de protestations populaires, et l'éviction du président Omar el Béchir.
Le gouvernement assure qu'il avance sur des réformes, mais une grande partie de la population veut un changement plus rapide et plus profond.
(AIP)
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