Daoukro, De nombreux dégâts matériels et des pertes en vies humaines ont été enregistrés après la crise inter-communautair qui a sévit du 10 au 15 août 2020 à Daoukro, entre populations autochtones et allochtones, suite à une marche pour exprimer leur mécontentement à la candidature à l'élection présidentielle du 31 octobre pour un troisième mandat du Président Alassane Ouattara.
En effet, lors de la phase active de la crise inter-communautaire qui s'est déroulée du 10 au 14 août, de nombreuses réalisations de chaque camp ont été prises pour cible pour certainement montrer leur supériorité numérique et leur force d'attaque.
C'est ainsi, des supérettes, des boutiques, des garages, des voitures, des motos, des maisons, des maquis, des magasins de vente de pièces détachées (...) situés par malchance de part et d'autre des quartiers abritant les communautés Baoulé et Malinké ont été pris pour cible, soit entièrement détruits où incendiés.
Aujourd'hui, la voie principale longeant la place HKB jusqu'au carrefour du quartier 120 logements n'a presque plus de boutiques. Plusieurs autres rues notamment, la rue commerce partant du carrefour de la station "Shell" à l'ancien CDCI (Super marché) présente un triste visage.
Celles dévalisées laissent leurs battants ouverts pour exprimer le sort qu'elles ont récemment subi. La plupart des véhicules stationnés dans les garages au quartier "Gagou" sont partis en fumée. Tous ces dégâts matériels sont chiffrés à des millions de francs CFA.
Le chef de secours d'urgence de la région de l'Iffou, Ibrahim Sory Doumbia a entamé lundi une mission de recensement en collaboration avec le directeur régional de la construction suite aux événements. "Pour que le recensement soit total, nous demandons l'implication de tous les présidents de quartiers qui ont été briefés sur leur mission dans ce recensement. Et cela concerne tout ce qui est dégâts matériels et pertes en vies humaines'', a-t-il insisté.
Suite à l'interposition des forces de défense et de sécurité, c'est à dire pendant la période de cessation des affrontements partant du 15 au 17 août, de nombreuses rencontres ont été tenues pour appeler à l'apaisement.
Dépêché à Daoukro par le chef de l'État, Apalo Touré, commandant supérieur de la gendarmerie a rendu visite du samedi 15 au dimanche 16 août, à la jeunesse Baoulé et Malinké, au chef du village de Daoukro, aux élus, aux leaders d'opinion, au chef de village de Anoumabo (Daoukro), à la communauté Malinké d'Anoumabo, au forum des confessions religieuses, aux femmes leaders d'opinion et aux "Dozo" (Chasseurs traditionnels) pour le règlement définitif de cette crise.
(AIP)
ca/bsp/fmo
En effet, lors de la phase active de la crise inter-communautaire qui s'est déroulée du 10 au 14 août, de nombreuses réalisations de chaque camp ont été prises pour cible pour certainement montrer leur supériorité numérique et leur force d'attaque.
C'est ainsi, des supérettes, des boutiques, des garages, des voitures, des motos, des maisons, des maquis, des magasins de vente de pièces détachées (...) situés par malchance de part et d'autre des quartiers abritant les communautés Baoulé et Malinké ont été pris pour cible, soit entièrement détruits où incendiés.
Aujourd'hui, la voie principale longeant la place HKB jusqu'au carrefour du quartier 120 logements n'a presque plus de boutiques. Plusieurs autres rues notamment, la rue commerce partant du carrefour de la station "Shell" à l'ancien CDCI (Super marché) présente un triste visage.
Celles dévalisées laissent leurs battants ouverts pour exprimer le sort qu'elles ont récemment subi. La plupart des véhicules stationnés dans les garages au quartier "Gagou" sont partis en fumée. Tous ces dégâts matériels sont chiffrés à des millions de francs CFA.
Le chef de secours d'urgence de la région de l'Iffou, Ibrahim Sory Doumbia a entamé lundi une mission de recensement en collaboration avec le directeur régional de la construction suite aux événements. "Pour que le recensement soit total, nous demandons l'implication de tous les présidents de quartiers qui ont été briefés sur leur mission dans ce recensement. Et cela concerne tout ce qui est dégâts matériels et pertes en vies humaines'', a-t-il insisté.
Suite à l'interposition des forces de défense et de sécurité, c'est à dire pendant la période de cessation des affrontements partant du 15 au 17 août, de nombreuses rencontres ont été tenues pour appeler à l'apaisement.
Dépêché à Daoukro par le chef de l'État, Apalo Touré, commandant supérieur de la gendarmerie a rendu visite du samedi 15 au dimanche 16 août, à la jeunesse Baoulé et Malinké, au chef du village de Daoukro, aux élus, aux leaders d'opinion, au chef de village de Anoumabo (Daoukro), à la communauté Malinké d'Anoumabo, au forum des confessions religieuses, aux femmes leaders d'opinion et aux "Dozo" (Chasseurs traditionnels) pour le règlement définitif de cette crise.
(AIP)
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