A l’initiative de l’Ong internationale Groupe de contact paix et développement en Afrique, autorité non gouvernementale de prévention des conflits, présidée par l'ex-ministre Louis André Dacoury-Tabley, 200 leaders de jeunesse des villages et quartiers de Gagnoa, vont prendre part, le jeudi 20 août 2020, à une journée de sensibilisation sur la paix durable dans ce département.
Ces jeunes viendront des villages du département, 40 des communes de Gagnoa, Guibéroua et Ouragahio, ainsi que 40 jeunes des campements du département de Gagnoa. Tous vont être motivés à la nécessite de conserver cette paix durable, a indiqué M. Dacoury-Tabley, le mardi 18 août, lors de la conférence de presse de présentation de l’atelier.
L’ambition des membres de l’Ong est voir ces jeunes leaders, s’engager « véritablement et réellement » pour une paix durable dans le département. L’objectif, a fait savoir le député de Gagnoa-commune, est d’attirer l’attention des jeunes, sur le fait que cette paix doit se faire, et elle doit être durable et non temporelle, au pardon et à la cohésion sociale.
Les violentes manifestations de rues survenus dans la ville de Gagnoa, les jeudi 13 et vendredi 14 août, et qui sont encore fumantes sur le terrain, et qui ont engendré le désordre en termes de violences, de pillages, de blessés, d’incivisme et un début d’affrontement communautaire, rejoint le souci de recherche de paix durable de l’Ong internationale, a fait son président.
Selon lui, le groupe de contact est plus que jamais déterminé, à cause des dernières manifestations de rues, à poursuivre le programme de recherche de paix durable, avec les leaders de jeunesse attendus à cet atelier de sensibilisation.
« Que Gagnoa ne devienne pas une zone de Guerre et nous y tenons », a insisté le nouveau membre du secrétariat à la bonne gouvernance. Il a rappelé qu’en dehors des ambitions politiques et personnelles, ses amis et lui, membres du groupe de contact, aspirent à ce que Gagnoa qui est région comme une autre en Côte d’Ivoire, soit en paix, parce que « c’est par la paix que le développement arrive ».
Soutenant que la jeunesse n’est pas un état permanent, il a expliqué qu’il revient à ces jeunes de savoir que l’avenir est à eux et donc, d’adhérer aux idées de paix proposées maintenant, parce que sans paix, c’est leur avenir qui peut-être fortement compromis.
L’Ong Groupe de contact paix et développement en Afrique, est née en mai 2011, à l’initiative de quelques cadres, des chefs traditionnels, d’élus, au lendemain de la crise post-électorale.
Depuis 2020, le groupe de contact a repris ces activités et réuni les 18 et 19 juin 141 chefs de communauté, guides religieux, et responsables politiques locaux, pour parler de paix, de civisme, de sujets républicain. Le 22 juillet, ce fut le tour de 200 leaders de femmes, venues des villes et localités du département, pour parler de paix durable, et s’engager à soutenir la paix dans le développement.
L’atelier avec les jeunes, est donc le troisième du genre, après celui avec la chefferie, les femmes leaders.
(AIP)
dd/fmo
Ces jeunes viendront des villages du département, 40 des communes de Gagnoa, Guibéroua et Ouragahio, ainsi que 40 jeunes des campements du département de Gagnoa. Tous vont être motivés à la nécessite de conserver cette paix durable, a indiqué M. Dacoury-Tabley, le mardi 18 août, lors de la conférence de presse de présentation de l’atelier.
L’ambition des membres de l’Ong est voir ces jeunes leaders, s’engager « véritablement et réellement » pour une paix durable dans le département. L’objectif, a fait savoir le député de Gagnoa-commune, est d’attirer l’attention des jeunes, sur le fait que cette paix doit se faire, et elle doit être durable et non temporelle, au pardon et à la cohésion sociale.
Les violentes manifestations de rues survenus dans la ville de Gagnoa, les jeudi 13 et vendredi 14 août, et qui sont encore fumantes sur le terrain, et qui ont engendré le désordre en termes de violences, de pillages, de blessés, d’incivisme et un début d’affrontement communautaire, rejoint le souci de recherche de paix durable de l’Ong internationale, a fait son président.
Selon lui, le groupe de contact est plus que jamais déterminé, à cause des dernières manifestations de rues, à poursuivre le programme de recherche de paix durable, avec les leaders de jeunesse attendus à cet atelier de sensibilisation.
« Que Gagnoa ne devienne pas une zone de Guerre et nous y tenons », a insisté le nouveau membre du secrétariat à la bonne gouvernance. Il a rappelé qu’en dehors des ambitions politiques et personnelles, ses amis et lui, membres du groupe de contact, aspirent à ce que Gagnoa qui est région comme une autre en Côte d’Ivoire, soit en paix, parce que « c’est par la paix que le développement arrive ».
Soutenant que la jeunesse n’est pas un état permanent, il a expliqué qu’il revient à ces jeunes de savoir que l’avenir est à eux et donc, d’adhérer aux idées de paix proposées maintenant, parce que sans paix, c’est leur avenir qui peut-être fortement compromis.
L’Ong Groupe de contact paix et développement en Afrique, est née en mai 2011, à l’initiative de quelques cadres, des chefs traditionnels, d’élus, au lendemain de la crise post-électorale.
Depuis 2020, le groupe de contact a repris ces activités et réuni les 18 et 19 juin 141 chefs de communauté, guides religieux, et responsables politiques locaux, pour parler de paix, de civisme, de sujets républicain. Le 22 juillet, ce fut le tour de 200 leaders de femmes, venues des villes et localités du département, pour parler de paix durable, et s’engager à soutenir la paix dans le développement.
L’atelier avec les jeunes, est donc le troisième du genre, après celui avec la chefferie, les femmes leaders.
(AIP)
dd/fmo
