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Politique Publié le mardi 15 septembre 2020 | APA

Présidentielle ivoirienne: Guillaume Soro « contexte vigoureusement » le rejet de sa candidature

© APA Par Marc Atigan
Premiere conférence de presse de Soro Guillaume après sa démission de l’assemblée nationale
Abidjan le 15 Février 2019. Conférence de presse de l`Ex Président de l`Assemblée Nationale, Guillaume Kigbafori Soro (Photo) à sa Résidence de Marcory.
L’ancien président de l’Assemblé nationale ivoirienne, Guillaume Soro, « contexte vigoureusement » le rejet de sa candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 en Côte d'Ivoire.

Cette réaction intervient après une décision du Conseil constitutionnel, déclarant éligibles quatre candidats à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020 et quarante autres candidatures irrecevables.

« Je contexte vigoureusement la décision injuste et infondée prise ce lundi 14 septembre 2020 par le Conseil constitutionnel », écrit M. Guillaume Soro sur les réseaux sociaux. Selon la décision du Conseil constitutionnel, ne figurant pas sur la liste électorale pour cause de condamnation, son dossier est irrecevable.

Il « considère que c’est une décision inique, politiquement motivée, juridiquement boiteuse et qui s’inscrit dans une logique d’anéantissement de la démocratie et de l’Etat de droit ».

Pour lui, le Conseil constitutionnel sous Mamadou Koné, président de l’institution, « vient ainsi de cautionner et cela sans surprise la forfaiture et le parjure de M. Alassane Ouattara consacrant la soumission du droit de justice à la férule du Rhdp (pouvoir) et de son président ».

« Nous ne pouvons accepter ce coup d’Etat acté par le Conseil constitutionnel. J’annonce que nous engageons une étape nouvelle de notre pays », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « elle sera âpres mais nous la gagnerons sans aucun doute ».

M. Soro , dans une requête, a soutenu que « le président de la République, chef du pouvoir exécutif, s’est immiscé dans le domaine de compétence du législatif qui, seul, a qualité pour légiférer en matière électorale, et, de ce fait, a violé la Constitution qui organise la séparation des pouvoirs ».

« Considérant que ce moyen ne saurait prospérer car l’ordonnance contestée a été encadrée par une loi d’habilitation et une loi de ratification émanant du Parlement, conformément aux dispositions de l’article 106 de la Constitution », a fait observer M. Mamadou Koné.

Les candidatures de l’ex-président Laurent Gbagbo ainsi que celles de grandes figures politiques telles Mabri Toikeusse, Mamadou Koulibaly, Marcel Amon-Tanoh, Gnamien Konan ont été rejetées pour non-conformité au code électoral.

AP/ls/APA
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