Politique
Présidentielle en Côte d’Ivoire: Henri Konan Bédié, la revanche du «Sphinx de Daoukro»
Publié le mercredi 23 septembre 2020 | RFI
© Abidjan.net par C. Kouassi
Journées internationales des personnes âgées Vendredi 12 février 2016. La 25e édition des journées internationales des personnes âgées a été célébrée à Daoukro sous la présidence de Henri Konan Bédié. |
|
À 86 ans, Henri Konan Bédié n’a rien perdu de sa hargne politique. Brouillé avec son ex-allié et actuel président Alassane Ouattara, l’ancien chef de l’État ivoirien, déposé par un putsch à Noël 1999, repart à la reconquête de son fauteuil perdu. Candidat à la présidentielle du 31 octobre, il entend fédérer l’opposition autour de lui.
« Le stupide coup d’État de 1999 ». Ce 12 septembre, c'est par ces mots qu’Henri Konan Bédié, 86 ans, conclut son discours de trente minutes, debout devant la foule de dizaines de milliers de ses partisans réunis sur la place Jean-Paul II à Yamoussoukro. Six mots qui disent à eux seuls toute la rancœur gardée par le président déchu de cet épisode de l’Histoire ivoirienne, et tout le sentiment de revanche qui l’habite depuis. « Ce serait une revanche […]. Ce serait me rendre justice », confiait d’ailleurs Henri Konan Bédié à l’hebdomadaire Jeune Afrique un an auparavant.
Ce jour de décembre 1999, une mutinerie, qu’il sous-estime, se mue en coup d’État. Les soldats révoltés portent le général Robert Guéï au pouvoir. Exfiltré vers le Togo par l’armée française, Bédié, contraint à l’exil, atterrit le 3 janvier chez l’ancienne puissance coloniale. « Si j'ai finalement dû renoncer à rester sur le sol ivoirien, c'est afin d'éviter que soient mises à exécution les menaces explicites de bain de sang qui auraient pu affecter les militaires français qui avaient bien voulu assurer ma protection, mais aussi, sans doute, la communauté française, et peut-être d'autres étrangers résidant en Côte d'Ivoire », déclare-t-il alors dans une tribune publiée dans le quotidien Le Monde.
La naissance d'une alliance
« Le stupide coup d’État de 1999 ». Ce 12 septembre, c'est par ces mots qu’Henri Konan Bédié, 86 ans, conclut son discours de trente minutes, debout devant la foule de dizaines de milliers de ses partisans réunis sur la place Jean-Paul II à Yamoussoukro. Six mots qui disent à eux seuls toute la rancœur gardée par le président déchu de cet épisode de l’Histoire ivoirienne, et tout le sentiment de revanche qui l’habite depuis. « Ce serait une revanche […]. Ce serait me rendre justice », confiait d’ailleurs Henri Konan Bédié à l’hebdomadaire Jeune Afrique un an auparavant.
Ce jour de décembre 1999, une mutinerie, qu’il sous-estime, se mue en coup d’État. Les soldats révoltés portent le général Robert Guéï au pouvoir. Exfiltré vers le Togo par l’armée française, Bédié, contraint à l’exil, atterrit le 3 janvier chez l’ancienne puissance coloniale. « Si j'ai finalement dû renoncer à rester sur le sol ivoirien, c'est afin d'éviter que soient mises à exécution les menaces explicites de bain de sang qui auraient pu affecter les militaires français qui avaient bien voulu assurer ma protection, mais aussi, sans doute, la communauté française, et peut-être d'autres étrangers résidant en Côte d'Ivoire », déclare-t-il alors dans une tribune publiée dans le quotidien Le Monde.
La naissance d'une alliance
Commentaires
Playlist Politique
Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour votre plaisir
Dans le dossier
Sondage
Autres articles
Présidentielle en Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara, le dernier round
RFI - 22/9/2020
Côte d’Ivoire: le RHDP de Ouattara en meeting sur les terres de l’opposition à Yopougon
RFI - 20/9/2020
Un vaste réseau d’arnaque amoureuse ivoirien démantelé au Canada
RFI - 19/9/2020
Présidentielle ivoirienne: l’opposition semble prête à s’unir
RFI - 19/9/2020
L’ambassadeur de France à Abidjan, Gilles Huberson, a été rappelé à Paris
RFI - 19/9/2020
Tous les articles d'actualités
RFI - 22/9/2020
RFI - 20/9/2020
RFI - 19/9/2020
RFI - 19/9/2020
RFI - 19/9/2020
