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Société Publié le lundi 26 octobre 2020 | AIP

Une charte de la solidarité pour une citoyenneté active de la jeunesse au service du développement à Seydougou

Odienné - La jeunesse de Seydougou, à l’initiative d’une fondation locale, « OASIS », s’est dotée d’une charte dite de la solidarité, répertoriant des comportements à observer, favorables à l’encrage d’une culture citoyenne active, au service de la paix et du développement de cette sous-préfecture du département de Gbéléban.

La charte, qui se veut notamment « un code de bonne conduite du jeune qui véhicule la paix », a été élaborée à l’occasion d’un séminaire, sur place, et qui a réuni une quarantaine de participants, appelés à des échanges et réflexions autour du thème : « Citoyenneté et culture de la paix, un impératif de développement. L’atelier ouvert samedi a pris fin dimanche.

La fondation « Oasis de la solidarité sociale », ayant fait le choix d’axer son action en milieu rural, est engagée depuis 2013 auprès de la communauté de Seydougou, pour aider notamment à un changement des mentalités, indispensable, selon la fondatrice et présidente Pr Touré Diabaté Ténin, à tout développement.

« Le peu que nous avons reçu nous devons le transmettre. C’est un devoir citoyen pour nous de venir enseigner la culture de la paix, certains outils pour être un plein citoyen, en commençant par les pièces administratives notamment la déclaration des naissances », a-t-elle confié.

Selon Pr Touré Diabaté, il s’agit pour sa fondation d’œuvrer à faire de la jeunesse locale le « noyau dure » qui va propager les outils de la citoyenneté, le message de la paix. Les participants à l’atelier sont ainsi appelés à être des pairs éducateurs chacun dans son milieu de vie.

L’atelier a été l’occasion de répertorier les obstacles susceptibles de contrarier, localement, un vivre ensemble harmonieux et de proposer des réponses. « Nous estimons que la paix, c’est cet outil qui permet au citoyen de valoriser sa citoyenneté en même temps ça permet aux familles d’être fortes des familles fortes qui vont donner une société civile forte », a-t-elle fait comprendre

Procédant à l’ouverture, le sous-préfet de Seydougou, Kouamé Eric Guillaume Kouassi, a salué la tenue de ce programme ciblant la jeunesse, « force active de la société » et relève de demain « C’est la jeunesse qui bouge, qui est au-devant de tous les mouvements, donc lui enseigner la paix c’est faire en sorte que notre environnement immédiat soit pacifié », a-t-il signifié avant d’exprimer ses remerciements à la fondation « OASIS » et à son premier responsable

kg/ask
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