Société
Décapité lors des manifestations de Daoukro : Nguessan Koffi Toussaint inhumé, samedi
Publié le mercredi 18 novembre 2020 | Le Nouveau Réveil
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Atrocement tué par des jeunes du quartier Sozoribougou de Daoukro, le corps de Nguessan Koffi Toussaint est toujours à la morgue de Daoukro en attendant d’être conduit à sa dernière demeure, ce samedi.
Dans son quartier de Baoulékro, l’émotion est grande. Dans sa famille, les visites de compassion et de réconfort se suivent à longueur de journée face à la tragédie. En attendant le feu vert des autorités judiciaires, la consternation est totale et certaines démarches sont nécessaires avant de le porter en terre. « C’est un sentiment d’amertume et de tristesse qui nous habite. Toute la famille est affligée par cette mort atroce de notre fils et les mots nous manquent pour expliquer cette barbarie sur le petit » explique, aux visiteurs, Kouassi Kouadio, son cousin. Assis sous un gros manguier au milieu de la cour familiale, le vieux Kouassi Nguessan, le cœur meurtri, le visage triste et les yeux rougis par la douleur, parle rarement de ce qui lui arrive. Né le 1er novembre 1986, Toussaint est père de deux enfants aujourd’hui orphelins. Selon les explications de ses proches, il serait tombé dans une embuscade à Sozoribougou, au carrefour trois pneus où il a été purement et simplement décapité par ses bourreaux. Ce lundi, Koffi Toussaint n’était pas le seul à connaitre une fin atroce. Koffi Kouakou Antoine, originaire de Bénanou, marié, lui aussi et père de deux enfants dont le dernier a six mois, a également été tué à coups de gourdins par les jeunes allochtones, le 09 novembre 2020 alors qu’il se rendait dans son village. Lui a subi des mutilations selon ses proches après son décès par ses assassins comme constaté à l’arrivée de son corps à la morgue. Son père Ekpinou Koffi Noël a appris la mauvaise nouvelle alors qu’il était au champ et depuis, le vieil homme est devenu amer. « Tout ce que je demande, aidez-moi à enterrer mon fils d’abord et le reste, on verra » dit-il, abattu, à tous ceux qui lui rendent visite en cette période de douleur et de tristesse. Les morts, au nombre de trois dans le camp des autochtones, attendent toujours à la morgue. Dans les différentes familles, c’est la consternation en attendant que justice soit faite pour situer les responsabilités de ces massacres sans noms.
F.K.O.
Dans son quartier de Baoulékro, l’émotion est grande. Dans sa famille, les visites de compassion et de réconfort se suivent à longueur de journée face à la tragédie. En attendant le feu vert des autorités judiciaires, la consternation est totale et certaines démarches sont nécessaires avant de le porter en terre. « C’est un sentiment d’amertume et de tristesse qui nous habite. Toute la famille est affligée par cette mort atroce de notre fils et les mots nous manquent pour expliquer cette barbarie sur le petit » explique, aux visiteurs, Kouassi Kouadio, son cousin. Assis sous un gros manguier au milieu de la cour familiale, le vieux Kouassi Nguessan, le cœur meurtri, le visage triste et les yeux rougis par la douleur, parle rarement de ce qui lui arrive. Né le 1er novembre 1986, Toussaint est père de deux enfants aujourd’hui orphelins. Selon les explications de ses proches, il serait tombé dans une embuscade à Sozoribougou, au carrefour trois pneus où il a été purement et simplement décapité par ses bourreaux. Ce lundi, Koffi Toussaint n’était pas le seul à connaitre une fin atroce. Koffi Kouakou Antoine, originaire de Bénanou, marié, lui aussi et père de deux enfants dont le dernier a six mois, a également été tué à coups de gourdins par les jeunes allochtones, le 09 novembre 2020 alors qu’il se rendait dans son village. Lui a subi des mutilations selon ses proches après son décès par ses assassins comme constaté à l’arrivée de son corps à la morgue. Son père Ekpinou Koffi Noël a appris la mauvaise nouvelle alors qu’il était au champ et depuis, le vieil homme est devenu amer. « Tout ce que je demande, aidez-moi à enterrer mon fils d’abord et le reste, on verra » dit-il, abattu, à tous ceux qui lui rendent visite en cette période de douleur et de tristesse. Les morts, au nombre de trois dans le camp des autochtones, attendent toujours à la morgue. Dans les différentes familles, c’est la consternation en attendant que justice soit faite pour situer les responsabilités de ces massacres sans noms.
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