Korhogo – Une « Plate-forme regroupant les acteurs des secteurs d’activité concernés par les problématiques de l’élevage pastoral et de la transhumance transfrontalière a été mise en place, vendredi 27 novembre 2020, à Korhogo, au cours d’un atelier initié par l’Association pour la promotion de l’élevage au sahel et en savane (APESS).
Un comité de suivi de huit personnes, noyau de la structure, présidé par le préfet de la région, a été constitué en attendant la désignation de 28 représentants qui seront désignés par autant d’organisations professionnelles et structures techniques publiques membres.
La plateforme a pour mission de prévenir ou de mieux régler les conflits qui surviennent entre agriculteurs et éleveurs dans la région du Poro, en réfléchissant à des solutions innovantes tenant compte des organes et des procédures de gestion existants ainsi que de l’expérience acquise.
Selon une étude diagnostic de situation commandée par l’APESS, les procédures de règlement de conflits éleveurs – agriculteurs engagées jusque-là dans le cadre de la gestion foncière et des ressources naturelles « n’aboutissent pas souvent à des solutions définitives ». D’où la nécessité de mettre en place ce cadre permanent de concertation qui intègre tous les acteurs de la filière pastorale, conclut l’organisation sous régionale de promotion de l’élevage basée à Ouagadougou (Burkina Faso).
Avec plus de 17 000 têtes bétail accueillies en 2018, la région du Poro dont Korhogo est le chef-lieu, est une importante zone de transhumance internationale. Les conflits liés au pastoralisme et à cette transhumance y sont nombreux. L’étude de l’APESS révèle, par exemple, que 206 cas de dégâts de cultures y ont été enregistrés au cours de la seule année 2018.
kaem/ask
Un comité de suivi de huit personnes, noyau de la structure, présidé par le préfet de la région, a été constitué en attendant la désignation de 28 représentants qui seront désignés par autant d’organisations professionnelles et structures techniques publiques membres.
La plateforme a pour mission de prévenir ou de mieux régler les conflits qui surviennent entre agriculteurs et éleveurs dans la région du Poro, en réfléchissant à des solutions innovantes tenant compte des organes et des procédures de gestion existants ainsi que de l’expérience acquise.
Selon une étude diagnostic de situation commandée par l’APESS, les procédures de règlement de conflits éleveurs – agriculteurs engagées jusque-là dans le cadre de la gestion foncière et des ressources naturelles « n’aboutissent pas souvent à des solutions définitives ». D’où la nécessité de mettre en place ce cadre permanent de concertation qui intègre tous les acteurs de la filière pastorale, conclut l’organisation sous régionale de promotion de l’élevage basée à Ouagadougou (Burkina Faso).
Avec plus de 17 000 têtes bétail accueillies en 2018, la région du Poro dont Korhogo est le chef-lieu, est une importante zone de transhumance internationale. Les conflits liés au pastoralisme et à cette transhumance y sont nombreux. L’étude de l’APESS révèle, par exemple, que 206 cas de dégâts de cultures y ont été enregistrés au cours de la seule année 2018.
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