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Société Publié le mardi 19 janvier 2021 | AIP

Préservation de la faune sauvage : La contribution des chefs traditionnels sollicitée

© AIP Par DR
Un pangolin
Yamoussoukro – La directrice générale de la Faune et de la Forêt, colonel-major Mailly Zouzou Elvire a remis, lundi 18 janvier 2021, à Yamoussoukro, 250 exemplaires du code forestier ivoirien au directoire de la chambre nationale des rois et chefs traditionnels (CNRCT-CI) et sollicité la contribution des garants de la tradition dans la politique nationale de préservation de la faune.

Dans le cadre du processus d’élaboration et de validation de la politique et du document de stratégie de protection, de conservation et de restauration de la faune sauvage (2021-2030), la direction générale de la faune et de la forêt multiplie les rencontres sectorielles en vue de créer un élan national autour de la problématique.

Avec les rois et chefs traditionnels, le colonel-major a fait un tour d’horizon de différents aspects de la question, les sensibilisant notamment sur le danger de la destruction gratuite des animaux.

« (...). Nous n’avons pas le droit de détruire une espèce au motif qu’elle transporte une maladie. Mais nous pouvons nous protéger, nous pouvons prendre des dispositions. Là où vit un animal sauvage, il y a certains comportements qu’il ne faut pas avoir", a-t-elle plaidé.

La DG a rappelé que plusieurs espèces animales vivant sur le territoire ivoirien notamment l’éléphant et le lion sont menacées de disparition et indiqué qu’il existe toutefois une base d’effectif qui permet de maintenir l’espoir.

« Si nous acceptons de formuler ensemble la nouvelle politique de la faune, la Côte d’Ivoire se reconstitue. Si nous acceptons, nous avons des espaces qui existent, les parcs, les réserves, les forêts classées, les forêts sacrées et les espaces privés. Il y a un potentiel qui est là, reste maintenant que nous puissions nous rendre compte de son existence et que nous puissions le développer », a fait valoir la directrice générale de la Faune et de la forêt.

L’activité humaine contribue à dégrader l’habitat de la faune menaçant gravement son existence terrestre. La question préoccupe les autorités ivoiriennes qui ont engagé le pays dans plusieurs accords internationaux dans le cadre de la protection de la faune et de la flore.

gso/ask
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