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Société Publié le samedi 23 janvier 2021 | AIP

Des problèmes pour identifier les auteurs d’actes de violences lors de la présidentielle à Téhiri

Gagnoa - L’identification des auteurs d’actes de violences ayant entrainé mort, blessés et dégâts matériels important à Téhiri (35 km de Gagnoa), lors du scrutin présidentiel, pose véritablement problème, a fait savoir le médiateur-délégué des régions du Gôh, Lôh-Djiboua, Nawa, Guéhi Brissa Lucas, vendredi 22 janvier 2021, lors de deux rencontres distinctes, d’échanges avec les communautés autochtones et allogènes de Téhiri.

« Vos enfants qui ont tué, poignardé ou brûlé des maisons, doivent être mis à la disposition de la justice. Si vous ne le faites pas, vous vous rendez complice de leurs actes », a soutenu M. Guehi, avant de révéler qu’il existe un problème d’identification des présumés auteurs de violence.

Tous les noms des suspects fournis aux autorités administratives et judiciaires, qu’ils soient autochtones ou allogènes, ne sont que des « surnoms », ajoutés à des informations «vaguent ». Selon lui, tous les jeunes du village se connaissant, il faut que les parents acceptent de donner les informations aux autorités compétentes, afin que la paix revienne à Téhiri.

Le 31 octobre 2020, jour du scrutin présidentiel, des échauffourées entre autochtones et allogènes ont dégénéré dans le village, entraînant des morts, blessés, des dizaines de logements incendiés et détruits et environ 2000 déplacés dans les villages environnants.

« Sans justice, il sera difficile qu’il y ait une réconciliation », a poursuivi le préfet hors grade Guéhi Brissy, expliquant que pour que la justice fasse son travail, il faut que les gens soient identifiés et jugés.

A tous, il a demandé qu’ils aillent vers le désarmement des cœurs, car « l’esprit de vengeance tue son auteur avant de porter atteinte à autrui ». Aux populations, M. Guéhi a indiqué que l’on ne pourra pas reconstruire la vie à Téhiri sur la haine, mais plutôt sur la justice, vu que « la paix a un prix et un contenu ».

Les rencontres du Médiateur-délégué avec les populations s'inscrivent dans le cadre des préparatifs de dialogue avec les deux communautés réunies, en attendant la visite du Médiateur de la République, Adama Toungara, le 29 janvier 2021 à Téhiri.

(AIP)

dd/fmo
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