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Société Publié le mercredi 27 janvier 2021 | AIP

Les risques naturels rendant la commune de Grand-Lahou et les villages côtiers vulnérables bientôt pris en charge

Abidjan- Des résultats importants obtenus en vue de prendre en charge les risques naturels qui rendent les populations de la commune de Grand-Lahou et les villages côtiers vulnérables, dans un contexte de changement climatique avéré, ont été présentés mercredi 27 janvier 2021 à Abidjan.

Ces résultats ont été présentés au cours d’un atelier de restitution de l’étude d’évaluation quantitative des risques naturels et mise en place d’un système d’alerte précoce dans la zone pilote de Grand-Lahou dans le cadre du projet d’investissement pour la résilience des zones côtières ouest africaines (WACA).

« Avec cette étude importante réalisée, les actions à mener à court, moyen et long terme permettront à la commune de Grand-Lahou et les villages côtiers de disposer d’outils de gestion rationnelle et durable du territoire en lien avec la gestion des risques naturels que sont les inondations (…), en vue de construire la résilience des populations qui subissent leurs impacts négatifs », a déclaré le coordonnateur du projet, Pr Delphin Achou.

Les localités concernées disposeront de systèmes de drainage adéquats des eaux de pluie, d’assainissement des eaux usées, de prise en charge rationnelle de déchets ménagers ainsi qu’un système d’alerte précoce impliquant les populations pour organiser la réponse lors des situations de crises, explique-t-on.

Selon le mandataire du groupement risque et développement (RD), réalisateur de l’étude, Eric Leroi, si l’étude n’est pas mis en œuvre, « d’ici à 2100, une localité comme Lahou-Kpanda par exemple, va totalement disparaître ».

M. Leroi a expliqué que son équipe a admis au départ la possibilité de déplacer les populations si ces territoires devraient coûter beaucoup trop cher, par rapport aux conséquences financières humaines. « Quand on voit l’impact financier et économique sur ce territoire, il est effectivement rentable d’aller stabiliser l’embouchure, d’aller stabiliser le trait de côte, d’aller faire des travaux au niveau de la lagune pour protéger tout ce territoire », a-t-il indiqué.

Il a encouragé la mise à jour récurrente des données pour pérenniser l’action. « On a proposé aussi des actions techniques. On a fait ce travail d’analyse très précis à la fois sur la réalité du danger, sur la connaissance du territoire, on a formé des gens, on a mis à disposition du matériel et on a proposé un certain nombre d’action pour que tout cela puisse perdurer dans le temps », a-t-il conclu.

La commune de Grand-Lahou a été retenue comme zone pilote d’étude dans le cadre du projet WACA. Chaque année la mer avance de plusieurs mètres sur la presqu’ïle (Lahou-Kpanda) habitée par près de 7000 pêcheurs et planteurs coincés entre mer et lagune qui est passée de par endroit de trois Km à 500 mètres. Le phare, l’école, l’hôpital, les ruines des maisons coloniales ont tous disparu.


gak/fmo
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