Madinani– Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) et le complexe socio-éducatif ont sensibilisé, lundi 15 février 2021, dans la salle des mariages de la mairie de Madinani, les leaders communautaires et les décideurs sur les dangers liés à la pratique des mutilations génitales Féminines.
Cette sensibilisation, à laquelle ont pris part les autorités coutumières, administratives, religieuses de Madinani, s'inscrit dans le cadre de la journée internationale de la mutilation génitale féminine. Elle a été l'occasion de renforcer l’implication des communautés et des acteurs au niveau local et surtout lever les résistances au changement de comportement.
L'imam Diarrassouba a exhorté les parents à abandonner totalement ces pratiques dans le département.
Le président de la CNDH de la région du Kabadougou, Lamine Sy Savané, a instruit les acteurs sur la loi 98-757 du 23 décembre 1998 qui lutte contre l’excision, rappelant que les contrevenants s’exposent à des peines d’emprisonnement allant d'un à cinq ans et d’une amende de 360 000 FCFA à deux millions de FCFA.
"Je vous exhorte dans les années à venir à rester dans l’abandon de ces pratiques néfastes pour ne pas être victime de la loi", a-t-il encouragé.
Le préfet du département de Mandinani, Santou Dominique, a donné rendez-vous à tous les acteurs le 15 mars 2021, marquant la journée internationale de la femme, où ils assisteront à des projections et des sketchs pour une meilleure compréhension des conséquences de la mutilation génitale féminine.
mk/ask
Cette sensibilisation, à laquelle ont pris part les autorités coutumières, administratives, religieuses de Madinani, s'inscrit dans le cadre de la journée internationale de la mutilation génitale féminine. Elle a été l'occasion de renforcer l’implication des communautés et des acteurs au niveau local et surtout lever les résistances au changement de comportement.
L'imam Diarrassouba a exhorté les parents à abandonner totalement ces pratiques dans le département.
Le président de la CNDH de la région du Kabadougou, Lamine Sy Savané, a instruit les acteurs sur la loi 98-757 du 23 décembre 1998 qui lutte contre l’excision, rappelant que les contrevenants s’exposent à des peines d’emprisonnement allant d'un à cinq ans et d’une amende de 360 000 FCFA à deux millions de FCFA.
"Je vous exhorte dans les années à venir à rester dans l’abandon de ces pratiques néfastes pour ne pas être victime de la loi", a-t-il encouragé.
Le préfet du département de Mandinani, Santou Dominique, a donné rendez-vous à tous les acteurs le 15 mars 2021, marquant la journée internationale de la femme, où ils assisteront à des projections et des sketchs pour une meilleure compréhension des conséquences de la mutilation génitale féminine.
mk/ask