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Société Publié le mercredi 17 février 2021 | AIP

Grand Bassam abrite un atelier de partage et de validation du Rapport national de l’évaluation des cadres juridiques des pêches

© AIP Par DR
Grand Bassam abrite un atelier de partage et de validation du Rapport national de l`évaluation des cadres juridiques des pêches
Le ministère des Ressources animales et halieutiques en collaboration avec l'Organisation des Nation unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), organise du lundi 15 au jeudi 18 février 2021, un atelier de partage et de validation du Rapport national de l'évaluation des cadres juridiques et documents de la politique nationale relative à l'approche écosystémique des pêches, aux directives volontaires visant à assumer la durabilité de la pêche artisanale, aux aspects liés au genre et la validation technique de huit textes d'application portant sur la pêche et l'aquaculture.

Cet atelier s'inscrit dans le projet Initiative pêche côtière (IPC) qui vise à partager le résultat du travail d'évaluation de l'état des lieux avec l'ensemble des acteurs de la pêche artisanale, à recueillir et à examiner les observations et contributions des parties prenantes et valider techniquement au plan national huit textes d'application de la loi du 26 juillet 2016.

Pendant quatre jours, les participants vont s'accorder sur les dernières moutures définitives des textes avec les résultats de toutes les réflexions menées par le groupe de travail mis en place en vue de leur adoption et leur validation.

« Pour pallier l’insuffisance du cadre juridique et réglementaire, la priorité pour la Côte d’Ivoire est de se doter d’un code de la pêche et de l’aquaculture », a déclaré le ministre Moua Dosso à l’ouverture des travaux.

A son avis, « les textes, la réglementation et les normes permettent de réaliser les objectifs actuels de prospérité des pêches et de l’aquaculture tout en garantissant la durabilité des ressources ».

Le ministre Moussa Dosso envisage, comme dans le secteur de l'aviculture, que les domaines halieutiques et de l’aquaculture couvrent les besoins des ivoiriens à travers un « Master plan » pour éviter d'en importer. Pour lui, la validation de ces textes règlementaires et juridiques engage notre pays dans l'amélioration significative de la bonne gouvernance des pêches et l'aquaculture en Côte d'Ivoire.

La FAO, à travers le projet Initiative pêche côtière (IPC) apporte son soutien pour l’atteinte de cette priorité mais, « cette codification devra nécessairement être conforme aux normes et pratiques internationales contenues dans les instruments juridiques internationaux », a indiqué le représentant du représentant de la FAO en Côte d'Ivoire, Koné Aboubacar.

L’IPC opère intervient au Cap vert, en Côte d’Ivoire et au Sénégal pour renforcer la gouvernance et la gestion des pêches et d’améliorer la chaîne de valeur des produits de la mer, les produits de la pêche et les conditions de travail des acteurs.
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