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Société Publié le mardi 23 mars 2021 | Abidjan.net

Protection de l’environnement : vers l’élaboration d’un guide de bonnes pratiques pour la gestion durable des terres en Côte d’Ivoire

© Abidjan.net Par DR
Atelier pour l’élaboration de guides de bonnes pratiques à promouvoir en vue de faire face à la dégradation des terres
Yamoussoukro le 16 mars 2021. Un atelier pour l’élaboration de guides de bonnes pratiques à promouvoir en vue de faire face à la dégradation de nos terres, prévu se tenir du 16 au 19 mars 2021, à Yamoussoukro s’est ouvert ce mardi dans la capitale politique.
Un atelier pour l’élaboration de guides de bonnes pratiques à promouvoir en vue de faire face à la dégradation des terres, s’est tenue du 16 au 19 mars 2021, à Yamoussoukro.

Il s’est agi d’une part pour les experts, de valider un catalogue de 225 bonnes pratiques en relation avec la conservation des eaux et des sols, les techniques culturales, les techniques de fertilisation des sols, les techniques de foresteries et d’agroforesteries, les techniques de gestion des ressources naturelles, les techniques de gestion de l’eau, les techniques d’aménagement. D’autre part, d’analyser le plan de développement local de chaque région pilote du projet, à savoir Boukani, Poro, Iffou, Mawa, N’zi et le District Autonome de Yamoussoukro.

Plusieurs missions initiées par le Coordonnateur du projet GDT, sur le territoire national, ont permis de recueillir des informations de facteurs sources de mauvaises pratiques agricoles et culturales sur la durabilité des terres et la protection des ressources naturelles qui sont déjà en déclin.

Parmi ceux-ci, l’on peut citer l’accroissement des superficies cultivées dans les zones à forte productivité agricole pour répondre aux besoins croissants d’une population en pleine expansion, la déforestation, les feux de végétation, le surpâturage, l’urbanisation et la pression démographique, l’exploitation minière, l’absence de politiques locales de développement.

C’est pour trouver des solutions à situation dégradation de nos terres que : « il était impérieux de mettre à la disposition de tous les acteurs et parties prenantes un guide, en réponse aux préoccupations des uns et des autres » a dit le représentant du Ministre Joseph Séka SEKA.

Le Professeur KouaKou Jean Kouadio, Coordonnateur du projet, a insisté sur les conséquences environnementales et socioéconomiques liées à la mauvaise utilisation des terres en Côte d’Ivoire. « Le manque de fertilité des terres en Côte d’Ivoire a un impact sur la baisse du rendement agricole, les revenus des paysans ont engendré une migration importante de ceux-ci vers des zones plus fertiles. Le guide de bonnes pratiques que nous élaborons permettra de rendre plus fertiles les terres par l’apport d’intrants bio par exemple, ce qui renforcera ainsi la productivité et les revenus des paysans », a-t-il déclaré.

Selon le Coordonnateur, cet élan, Une fois acquis, permettra de sédentariser les populations des zones pilotes du projet, et donc de lutter contre les conflits fonciers et la pression sur les sols. Il a renchéri en précisant que « La vulgarisation du guide est un véritable atout pour créer des conditions d’autosuffisance alimentaire, de protection de la biodiversité, de lutte contre le changement climatique dans notre pays mais aussi et surtout l’amélioration du Bien-être des populations ».

L’organisation de cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Evaluation de la dynamique de dégradation des terres dans les zones de production café – Cacao et du nord du pays en vue de promouvoir les bonnes pratiques de Gestion Durable des Terres (GDT) et la conservation du stock de carbone ». il est financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et mis en exécution par ONU-environnement.

Le Directeur de Cabinet Adjoint, Parfait Kouadio a, au nom du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, présidé la cérémonie d’ouverture de cet important atelier en présence de Bié Lemonpké Hubert, Secrétaire permanent du comité national CILSS (comité inter-Etat de lutte contre la sécheresse au sahel).

Il faut également noter la participation d’une quarantaine d’experts issus de ministères techniques, de centre de recherches, des collectivités territoriales et des organisations de la société civile.

Sercom
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