Abidjan- La société civile ivoirienne a sollicitée pour mettre en place « une faitière officielle » qui donnera une direction aux actions des ONG, à défaut d'un cadre de complémentarité, a estimé le président de la Fédération des ONG de développement de Côte d’Ivoire (FEDOCI), Satigui Koné.
Dans une note dont l’AIP a eu copie samedi 27 mars 2021, la FEDOCI cite le cas « édifiant et inspirant » de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), qui est, selon lui, un cadre de concertation et d’organisation, malgré les lignes éditoriales diverses des différents organes qui la constituent.
« La Côte d’Ivoire va indéniablement continuer sa marche vers le développement irréversible. Sa société civile sera de cette marche si les dirigeants le décident ou elle sera le nain qui ralentit la marche du groupe », a indiqué Satigui Koné, ajoutant que la Constitution ivoirienne de novembre 2016 a donné de bons gages, dans son article 26 qui stipule que la société civile est l' une des composantes de l’expression de la démocratie qui « contribue au développement économique, social et culturel de la Nation ».
A son avis, la société civile est un « fruit de l’évolution de la société » avec « nécessité de la création d’une institution », pour vider son « complexe de l’internationale » par des « stratégies pour une société civile professionnelle ».
« Certains pays africains ont doté la presse de fonds de développement qui n’en font pas pour autant des caporalisés. Le Burkina Faso a doté sa société civile de bâtiments modernes où siège le SPONG (Secrétariat permanent des ONG). Quand des chefs d’Etat étrangers passent en Côte d’Ivoire sans parler à/de la société civile, à Ouagadougou, ils se rendent au siège du SPONG pour échanger et définir les axes de la coopération impliquant les acteurs de la société civile (…) Le tout est une question de volonté politique », fait remarquer M. Stigui, ajoutant que chaque pays a la société civile qu’il veut avoir.
La FEDOCI regroupe 886 organisations de la société civile en Côte d'Ivoire.
Aaa/kp
Dans une note dont l’AIP a eu copie samedi 27 mars 2021, la FEDOCI cite le cas « édifiant et inspirant » de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), qui est, selon lui, un cadre de concertation et d’organisation, malgré les lignes éditoriales diverses des différents organes qui la constituent.
« La Côte d’Ivoire va indéniablement continuer sa marche vers le développement irréversible. Sa société civile sera de cette marche si les dirigeants le décident ou elle sera le nain qui ralentit la marche du groupe », a indiqué Satigui Koné, ajoutant que la Constitution ivoirienne de novembre 2016 a donné de bons gages, dans son article 26 qui stipule que la société civile est l' une des composantes de l’expression de la démocratie qui « contribue au développement économique, social et culturel de la Nation ».
A son avis, la société civile est un « fruit de l’évolution de la société » avec « nécessité de la création d’une institution », pour vider son « complexe de l’internationale » par des « stratégies pour une société civile professionnelle ».
« Certains pays africains ont doté la presse de fonds de développement qui n’en font pas pour autant des caporalisés. Le Burkina Faso a doté sa société civile de bâtiments modernes où siège le SPONG (Secrétariat permanent des ONG). Quand des chefs d’Etat étrangers passent en Côte d’Ivoire sans parler à/de la société civile, à Ouagadougou, ils se rendent au siège du SPONG pour échanger et définir les axes de la coopération impliquant les acteurs de la société civile (…) Le tout est une question de volonté politique », fait remarquer M. Stigui, ajoutant que chaque pays a la société civile qu’il veut avoir.
La FEDOCI regroupe 886 organisations de la société civile en Côte d'Ivoire.
Aaa/kp
