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Faits Divers Publié le mardi 11 mai 2021 | AIP

Il se rend à la police une semaine après avoir commis un homicide à Man

Man– En fuite après avoir tué accidentellement un collégien en 6ème et percuté deux autres élèves, ainsi qu’un étudiant motocycliste, lundi 3 mai 2021 à Man, le chauffeur de taxi, Gbana Raymon, présumé fautif, s’est présenté à la police une semaine après.

Selon les informations recueillies, c’est lorsque le préfet de police de Man, Ouattara Brahima, a ordonné l’interpellation du propriétaire du taxi qui se trouve être la sœur aînée du sieur Gbana, que ce dernier qui se terrait dans un campement à Biankouma, a accepté de se présenter aux forces de l’ordre en fin de matinée du lundi 10 mai 2021.

« C’est une situation qui ne m’était jamais arrivée. Quand j’ai cogné les trois personnes, en plus du motocycliste, j’ai paniqué et j’ai pris la fuite. Je reconnais que la voiture n’est pas assurée et n’a pas de visite technique », a fait savoir le chauffeur lors de l’interrogatoire.

Selon le commissaire divisionnaire, Ouattara Bahima, cette arrestation va contribuer à instaurer le climat de paix à Man, parce que ce décès a suscité la colère des lycéens de Man. Ces derniers ont endommagé le 4 mai 2021 plusieurs taxis. Une situation qui a entraîné une grève des chauffeurs de taxi mercredi et jeudi 6 mai 2021.

« Nous avons compris qu’avec le délit de fuite, il y a bien des raisons qui justifient la volonté du chauffeur de se dérober de la justice. Nos craintes se sont avérées vraies étant donné que cette voiture n’est pas assurée. Elle n’a pas de visite technique depuis le 5 mai 2018, soit trois ans jour pour jour avant l’accident », a ajouté le commissaire.

Le préfet de police a également indiqué qu’en 2020 plusieurs infractions routières ont été enregistrées dans sa circonscription. « Ces 1400 infractions routières que nous avons constatées, dont 110 cas de conduite sans permis de conduire, 460 cas de défaut de toutes pièces, 239 cas de non port de casque et 487 infractions liées à l’excès de vitesse », a souligné M. Ouattara.

amak/ask
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