Songon, Les chefs de communautés de Tiapoum ont donné, vendredi 21 mai 2021, au terme d’un atelier, leur accord pour le classement des forêts des Marais Tanoé-Eyi en réserve naturelle volontaire, en présence des administratives et politiques, pour préserver leurs moyens de subsistance et protéger la biodiversité, rapporte une note d’information transmise à l’AIP.
La forêt des Marais Tanoé-Ehy, identifiée par le Centre Suisse de Recherche Scientifiques en Côte d’Ivoire (CSRS) comme étant un site hautement prioritaire pour la conservation des primates en Afrique de l’Ouest, est sujette à de fortes pressions anthropiques qui se traduisent par le braconnage, le prélèvement anarchique des ressources naturelles, l’exploitation forestière et les tentatives de défrichements agricoles, selon une étude menée par le chercheur associé du CSRS, Koffi Dja André. D'où la nécessité de son classement en réserve naturelle volontaire, en plus des retombées sociologiques, anthropologiques et économiques.
Ainsi, le classement de cet espace de plus 1000 ha vise à sa promotion et à sa protection au regard de sa richesse florale et faunique qu'il regorge pour l'équilibre de l'environnement, de l'écosystème mais aussi pour d'éventuelles recherches scientifiques.
M. Koffi a expliqué que "la forêt des Marais Tanoé-Ehy, depuis des années, a, en son sein plusieurs lieux sacrés de cultes et d'adoration, notamment des rivières, des rochers et arbres, des plantes médicinales, mais également autres pour des moments de récréation des populations riveraines et d'ailleurs".
Le CSRS s’est réjoui de l'aboutissement des travaux initiés depuis 2006 dans la quête de classement de la forêt qui auparavant ne bénéficiait d'aucun statut juridique de protection, bien qu'autorisé par des dispositions.
Quant au préfet du département de Tiapoum, Lucien Zogo, il a salué l'approbation des chefs de communautés quant au classement de la forêt en réserve pour son impact dans le maintien et l'équilibre de l'écosystème ainsi que la pluviométrie.
(AIP)
tg/ebd/ask
La forêt des Marais Tanoé-Ehy, identifiée par le Centre Suisse de Recherche Scientifiques en Côte d’Ivoire (CSRS) comme étant un site hautement prioritaire pour la conservation des primates en Afrique de l’Ouest, est sujette à de fortes pressions anthropiques qui se traduisent par le braconnage, le prélèvement anarchique des ressources naturelles, l’exploitation forestière et les tentatives de défrichements agricoles, selon une étude menée par le chercheur associé du CSRS, Koffi Dja André. D'où la nécessité de son classement en réserve naturelle volontaire, en plus des retombées sociologiques, anthropologiques et économiques.
Ainsi, le classement de cet espace de plus 1000 ha vise à sa promotion et à sa protection au regard de sa richesse florale et faunique qu'il regorge pour l'équilibre de l'environnement, de l'écosystème mais aussi pour d'éventuelles recherches scientifiques.
M. Koffi a expliqué que "la forêt des Marais Tanoé-Ehy, depuis des années, a, en son sein plusieurs lieux sacrés de cultes et d'adoration, notamment des rivières, des rochers et arbres, des plantes médicinales, mais également autres pour des moments de récréation des populations riveraines et d'ailleurs".
Le CSRS s’est réjoui de l'aboutissement des travaux initiés depuis 2006 dans la quête de classement de la forêt qui auparavant ne bénéficiait d'aucun statut juridique de protection, bien qu'autorisé par des dispositions.
Quant au préfet du département de Tiapoum, Lucien Zogo, il a salué l'approbation des chefs de communautés quant au classement de la forêt en réserve pour son impact dans le maintien et l'équilibre de l'écosystème ainsi que la pluviométrie.
(AIP)
tg/ebd/ask
