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Économie Publié le vendredi 11 juin 2021 | Abidjan.net

11e édition du sommet mondial virtuel sur le caoutchouc: Le changement climatique au menu de la 3e journée

© Abidjan.net Par Marc Innocent
Filière Hévéa: ouverture du sommet mondial virtuel sur le caoutchouc
Abidjan le 08 Juin 2021. Le premier sommet mondial virtuel sur le caoutchouc s`est ouvert ce mardi à Abidjan en présence du Premier Ministre Jerome Patrick Achi, haut patron de la cérémonie.
La 3e journée du sommet mondial virtuel sur le caoutchouc s’est tenue ce 10 juin 2021 à Abidjan. Elle a été marquée par une série de panels. Cinq au total. Notamment l’«adaptation de l’hévéaculture au changement climatique», «la gestion du risque lié au prix du caoutchouc naturel».

Ces sous-thèmes comme bien d’autres ont été examinés par plusieurs panelistes comme : Dr Robert Nasi (Directeur général du Cifor), Dorsouma Al-Hamndou (Directeur, chef de la division changement climatique et croissance verte, Banque africaine de développement), Riad Meddeb (Directeur par intérim du Centre mondial pour la technologie, l’innovation et le développement de Singapour, Innovation et développement durable). Au regard des différentes interventions, on peut noter que leurs exposés résument, comme l’a indiqué Dr Adiko Amancho (président du comité scientifique), «la question de l’incidence du changement climatique.» Parce qu’ils ont montré «comment nous adapter aux effets du changement climatique, comment atténuer les effets du changement climatique.» Au total, il y a deux éléments essentiels à retenir dans ce débat. Premièrement, on note que «le changement climatique a une incidence sur l’hévéaculture. Parce que, par exemple avec une saison sèche prolongée, les jeunes plans finiront, d’une manière ou d’une autre, par mourir. Et avoir même d’autres effets sur la physiologie, le fonctionnement, les réponses de la plante». Le second élément à retenir selon Dr Adiko, c’est que «la culture de l’hévéa elle-même peut être un élément contributif à l’amélioration de l’environnement du climat.» Pour justifier cette affirmation. «Dans la mesure où si vous avez des hectares d’hévéa plantés dans une région, il est vrai qu’on se fait de l’argent avec, mais c’est avant tout un arbre. Il contribue donc aussi à améliorer l’environnement. Il y a qu’à vous rendre dans la zone de l’ancienne boucle de cacao, qui était une zone impropre à l’hévéaculture, l’hévéa pousse dans cette zone aujourd’hui. Et les planteurs de cette zone vous diront que l’humidité a changé, la pluviométrie s’est améliorée. Et les choses se poursuivent…», explique cet expert de la Cnra. Au vu de tout ceci, il faut retenir avec lui que «l’hévéaculture contribue à l’amélioration de l’environnement si c’est géré de façon efficace.» En effet pour un débatteur, pour améliorer le système, il faut avoir un système intégré. «Ce qui veut dire qu’il ne faut pas avoir une seule culture. C’est-à-dire qu’il ne faut pas planter que l’hévéa partout. C’est vrai que si on n’a que de l’hévéa partout, on va produire plus. Si on y associe d’autres cultures, on va produire moins. Mais le système intégré permet d’amortir les chocs en cas de crise. En d’autres termes, le fait d’avoir l’hévéa associé à d’autres cultures (cacao, café, banane, manioc…) permet par exemple de gérer les questions des parasites et autres ravageurs», explique l’expert. Qui ajoute qu’«Avec le problème de la mévente de l’hévéa, si les producteurs avaient un système intégré où ils avaient d’autres cultures, pendant que l’hévéa ne donne pas assez de revenus, ils pouvaient s’en sortir avec les autres cultures intégrées.


Donc avec le système intégré, on arrive à amortir le choc en divertissant les revenus…», fait-il observer. «Un aperçu du caoutchouc synthétique et du butadiène dans une nouvelle ère de l’industrie automobile» ; «Rehausser le niveau d’engagement écologique de l’économie du caoutchouc : Traçabilité de la matière première, un prérequis pour un approvisionnement responsable» ; «Autonomisation des planteurs villageois pour une croissance inclusive : Renforcement des capacités en Côte d’Ivoire» ; «Renforcer le rôle des femmes et des jeunes dans l’industrie du caoutchouc» ; «Préserver la santé publique dans la nouvelle normalité : Importance stratégique des gants» et «Inclusivité, durabilité et croissance pour la nouvelle normalité». Ce sont ces thèmes qui seront examinés par les panélistes de la 4e journée ce vendredi 11 juin.


DA
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