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Société Publié le mercredi 16 juin 2021 | AIP

La porosité des frontières, un obstacle à des données fiables sur la migration des enfants (DGIE)

La porosité des frontières est un obstacle pour la Côte d’Ivoire à obtenir des données fiables sur la migration des enfants non accompagnés, a affirmé mercredi 16 juin, à Abidjan, le sous-directeur chargé de l’appui pour la facilitation des projets économiques à la Direction générale des ivoiriens de l’extérieur (DGIE), Touré Kolie.

“Ce qui rend la tâche difficile est que nos frontières sont poreuses et nous ne pouvons véritablement pas cerner le problème de, qui rentre, qui sort, quelle est la quantité de personnes qui arrivent et qui sortent. On essaiera autant que faire se peut de faire avec les chiffres que nous avons. L’une des difficultés est que nous manquons de données chiffrées”, a déclaré M. Touré.

Il s’exprimait, à l’occasion d’un séminaire de réflexion sur l’état des lieux de la migration des enfants non accompagnés en Côte d’Ivoire, dans la commune de Cocody, en tant que partenaire technique de l’Ong Réseau ouest africain de lutte contre l’immigration clandestine (REALIC). L’atelier s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée de l’enfant africain célébrée tous les 16 juin de chaque année.

Selon lui, l’effectif des migrants ivoiriens de retour au pays est à ce jour de 8000 personnes au nombre desquelles figurent 179 enfants non accompagnés ou séparés, en se référant aux statistiques de l’Organisation internationale pour la migration (OIM). Il a estimé que ce nombre est “infime” comparativement à celui d’autres pays comme le Sénégal qui avoisine le millier.

L’émissaire de la DGIE a indiqué que le gouvernement, à travers les ministères concernés, est en train de mettre en place un mécanisme pour sortir des chiffres fiables sur la situation des enfants migrants non accompagnés de concert avec des consultants et la collaboration de l’Institut national de la statistique (INS) et la police des frontières.

Cet atelier de réflexion d’un jour de l’Ong REALIC avait pour objectifs de renforcer les connaissances des participants sur les mécanismes de protection des mineurs en situation de migrants, vulgariser les instruments juridiques relatifs aux droits des migrants et à la protection des enfants non accompagnés, et enfin proposer des mécanismes pratiques et opérationnels en matière de prise en charge des enfants non accompagnés et la lutte contre la migration infantile.

Créée en 2017 par Florentine Djiro, l’Ong REALIC a pour missions de promouvoir une migration sure sans risques, sensibiliser sur les dangers liés à la migration clandestine, et promouvoir les opportunités locales comme alternatives à travers le coaching.

(AIP)

fmo
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