Le centre civique d’action pour le développement de Bouaké (CCAD-Bouaké) communément appelé centre de service civique de Bouaké se veut un véritable instrument de resocialisation et de réinsertion socioprofessionnelle des jeunes vulnérables et en voie de marginalisation.
A l’instar de ceux de Guédipo (Sassandra), Bimbresso (Songon) et de Guingréni (Boundiali), Il a été mis en place par l’office de service civique national (OSCN), un établissement public national, chargé d’opérationnaliser les différents outils de promotion du civisme et de la citoyenneté, de coordonner les politiques et les programmes sur le civisme, le bénévolat et le volontariat.
Installé dans les anciens locaux de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion réhabilités grâce à un financement de l’Agence française de développement dans le cadre du contrat de désendettement et développement (C2D), le centre de service civique de Bouaké a ouvert ses portes le 20 septembre 2020. Il a pour missions de resocialiser, de former et d’insérer les jeunes en situation de vulnérabilité et ou en voie de marginalisation.
Selon son premier responsable, Nazaire N’dri Koffi, le CCAD de Bouaké a une capacité d’accueil de 150 jeunes de 16 à 35 ans dont 100 garçons et 50 filles. La première promotion de cette structure compte toutefois 138 stagiaires dont 92 garçons et 46 filles bénéficiant d’une prise en charge complète au sein d’un internat.
La formation de ces jeunes se déroule en deux phases. La première phase, d’une durée de trois mois, est consacrée à la resocialisation de ceux-ci étant donné leurs comportements complètement aux antipodes des valeurs sociales. Il s’agit de leur donner une formation civique et citoyenne pour faire d’eux des citoyens modèles imprégnés des valeurs édictées par la société.
Au cours de cette formation, qui est assurée par des encadreurs militaires, ils apprennent l’hymne national, les armoiries de l’Etat, les différentes institutions de la république et le respect de la chose publique. Des cours d’alphabétisation sont également dispensés pendant cette première phase (de resocialisation) ainsi que tout au long de la seconde consacrée à la formation professionnelle qualifiante.
Cette formation professionnelle qualifiante, d’une durée de six mois, a pour objectif de permettre à ces jeunes d’apprendre un métier afin d’exercer dans des activités génératrices de revenus à leur sortie du centre. La sécurité et le commerce sont les deux modules retenus pour les stagiaires de cette première promotion du CCAD de Bouaké.
Outre les modules sur la sécurité et le commerce, qui sont choisis en option par ces stagiaires, ils bénéficient d’une formation gratuite en conduite afin d’obtenir leur permis de conduire. Ils reçoivent également une formation en secourisme pour l’obtention du brevet national de secourisme.
Cette formation civique et professionnelle est assurée par un personnel civil et militaire dont quatre formateurs en commerce et en sécurité, un alphabétiseur et neuf encadreurs militaires dont une femme. Le personnel du CCAD de Bouaké comporte également un infirmier pour prodiguer des soins aux stagiaires et une assistante sociale pour leur encadrement psychosocial.
« Cette formation a changé mon état d’esprit. Avant, je pensais que j’étais rejeté, abandonné à moi-même. Mais, aujourd’hui je me sens complètement transformé. La discipline, la courtoisie, la maitrise de soi, le savoir vivre en communauté, j’ai appris tout ça ici. J’ai aussi appris un métier. Depuis tout petit je voulais être un agent de sécurité. Dieu a fait grâce et mon rêve est devenu réalité. Je voudrais exprimer toute ma gratitude à l’Etat ainsi qu’à tous les personnels de ce centre qui m’ont permis de réaliser mon rêve », a déclaré l’élève stagiaire Kouassi Konan Parfait en guise de témoignage sur la qualité de cette formation délivrée au sein du centre de service civique de Bouaké qui fêtera sa toute première promotion le 17 juillet prochain.
(AIP)
rkk/ask
A l’instar de ceux de Guédipo (Sassandra), Bimbresso (Songon) et de Guingréni (Boundiali), Il a été mis en place par l’office de service civique national (OSCN), un établissement public national, chargé d’opérationnaliser les différents outils de promotion du civisme et de la citoyenneté, de coordonner les politiques et les programmes sur le civisme, le bénévolat et le volontariat.
Installé dans les anciens locaux de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion réhabilités grâce à un financement de l’Agence française de développement dans le cadre du contrat de désendettement et développement (C2D), le centre de service civique de Bouaké a ouvert ses portes le 20 septembre 2020. Il a pour missions de resocialiser, de former et d’insérer les jeunes en situation de vulnérabilité et ou en voie de marginalisation.
Selon son premier responsable, Nazaire N’dri Koffi, le CCAD de Bouaké a une capacité d’accueil de 150 jeunes de 16 à 35 ans dont 100 garçons et 50 filles. La première promotion de cette structure compte toutefois 138 stagiaires dont 92 garçons et 46 filles bénéficiant d’une prise en charge complète au sein d’un internat.
La formation de ces jeunes se déroule en deux phases. La première phase, d’une durée de trois mois, est consacrée à la resocialisation de ceux-ci étant donné leurs comportements complètement aux antipodes des valeurs sociales. Il s’agit de leur donner une formation civique et citoyenne pour faire d’eux des citoyens modèles imprégnés des valeurs édictées par la société.
Au cours de cette formation, qui est assurée par des encadreurs militaires, ils apprennent l’hymne national, les armoiries de l’Etat, les différentes institutions de la république et le respect de la chose publique. Des cours d’alphabétisation sont également dispensés pendant cette première phase (de resocialisation) ainsi que tout au long de la seconde consacrée à la formation professionnelle qualifiante.
Cette formation professionnelle qualifiante, d’une durée de six mois, a pour objectif de permettre à ces jeunes d’apprendre un métier afin d’exercer dans des activités génératrices de revenus à leur sortie du centre. La sécurité et le commerce sont les deux modules retenus pour les stagiaires de cette première promotion du CCAD de Bouaké.
Outre les modules sur la sécurité et le commerce, qui sont choisis en option par ces stagiaires, ils bénéficient d’une formation gratuite en conduite afin d’obtenir leur permis de conduire. Ils reçoivent également une formation en secourisme pour l’obtention du brevet national de secourisme.
Cette formation civique et professionnelle est assurée par un personnel civil et militaire dont quatre formateurs en commerce et en sécurité, un alphabétiseur et neuf encadreurs militaires dont une femme. Le personnel du CCAD de Bouaké comporte également un infirmier pour prodiguer des soins aux stagiaires et une assistante sociale pour leur encadrement psychosocial.
« Cette formation a changé mon état d’esprit. Avant, je pensais que j’étais rejeté, abandonné à moi-même. Mais, aujourd’hui je me sens complètement transformé. La discipline, la courtoisie, la maitrise de soi, le savoir vivre en communauté, j’ai appris tout ça ici. J’ai aussi appris un métier. Depuis tout petit je voulais être un agent de sécurité. Dieu a fait grâce et mon rêve est devenu réalité. Je voudrais exprimer toute ma gratitude à l’Etat ainsi qu’à tous les personnels de ce centre qui m’ont permis de réaliser mon rêve », a déclaré l’élève stagiaire Kouassi Konan Parfait en guise de témoignage sur la qualité de cette formation délivrée au sein du centre de service civique de Bouaké qui fêtera sa toute première promotion le 17 juillet prochain.
(AIP)
rkk/ask
