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Société Publié le dimanche 1 août 2021 | Le Nouveau Réveil

Etats généraux de l’Education nationale:La FESCI doit-elle laisser Mariatou Koné "se taper" tout le boulot ?

© Le Nouveau Réveil Par DR
Allah Saint-Clair dit Makelélé, secrétaire général de la FESCI

Elle est la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). En français facile, elle fédère les étudiants et les élèves de notre pays. Bien entendu, elle se fait entendre quand les intérêts de ceux-ci sont en jeu. Mais curieusement, elle reste muette quand ces derniers déconnent sur le plan des études, de la formation des cadres de demain, objets et raisons principales de tant d’efforts consentis par les parents et l’Etat. 29% d’amis au Bac proclamés depuis le mardi 27 juillet 2021 et jusqu’ à ce jour, aucune déclaration émanant de la FESCI pour apprécier la situation. Alors que ce résultat catastrophique, qui désespère le Gouvernement et les parents d’élèves, doit également interpeller la FESCI. Car, c’est comme si l’on disait à Allah Saint Clair dit "Général Makélélé", le secrétaire général de la Fesci, que les « "gars que tu gères là, ce sont des vauriens" ! ». Et si l’on regarde de près l’histoire de l’école ivoirienne, la Fesci tout comme les autres acteurs, a aussi sa part de responsabilité dans cette descente dans l’abîme. Maintenant que la ministre de l’Education nationale, Mariatou Koné a lancé les Etats généraux de l’Ecole ivoirienne, la Fesci devrait déjà avoir pris le taureau par les cornes.


A travers, par exemple, une conférence de presse pour exprimer son engagement à épauler la ministre. Dès la rentrée scolaire, elle devrait passer des messages pour inviter les élèves à étudier, à éviter les mauvais comportements, la tricherie, les congés anticipés etc. Bref, la Fesci doit manifester son caractère citoyen vis-à-vis de l’école. Déjà très bonne en revendications, elle doit, elle aussi, prôner l’excellence et en faire son cheval de bataille. Makélélé pourrait, pourquoi pas, prendre le pari avec les élèves de passer de 29% au Bac cette année à 60 ou 70% l’année prochaine. La Fesci ne doit pas abandonner les ministères chargés de la Formation, les parents d’élèves. Elle doit ajouter d’autres cordes à son arc pour participer au sursaut de l’école ivoirienne. Les anciens de cette Fédération qui sont aujourd’hui des exemples de réussite dans notre pays doivent, pourquoi pas, tirer la sonnette d’alarme. Parce qu’à leur temps, il y avait plus de remous que maintenant, mais les résultats étaient bons. Ça bossait. Martial Joseph Ahipeaud (27 avril 1990-Septembre 1993), Eugène Kouadio Djué (1993-1994), Jean Blé Guirao De Badéa (1994-1995), Guillaume Kigbafori Soro (surnommé général Bogota) (1995-1998) Charles Blé Goudé (surnommé général Gbapê) (1998-2001), Jean-Yves Dibopieu (surnommé le Pieu) (2001-2003), Serge Koffi (surnommé Sroukou Trinmin Trinmin) (2005-2007), Augustin Mian surnommé Gal Maniconco (2007-2014), Assi Fulgence Assi (surnommé le Gozinango) (2014-2019), et bien d’autres leaders de la Fesci comme Commandant KB, Doumbia Major doivent, chacun depuis sa position, monter au créneau pour soutenir Allah Saint Clair (2019-…) (surnommé Gl Makélélé), secrétaire général de la Fesci en exercice. Et partant la ministre Mariatou Koné.

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