Journal Officiel Source: Gouvernement
Journal Officiel N° 52 Spécial du jeudi 20 décembre 1993
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JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
SOMMAIRE
Journal Officiel N° 52 Spécial du jeudi 20 décembre 1993
DECLARATION DU PRESIDENT HENRI KONAN BEDIE
Mes chers compatriotes,
Ce matin, nous avons appris l’information la plus cruelle de notre histoire nationale : le Père de la Nation, notre Chef d’Etat bien-aimé n’est plus. D’un coup, la Côte d’Ivoire, toutes ses filles et tous ses fils, dans leur diversité, se sentent orphelins.
Je m’incline respectueusement devant la mémoire de celui qui a donné sa vie au combat le plus noble, la construction d’une nation. Je m’incline, au nom de notre patrie et de tous les ivoiriens unis dans la tristesse et le deuil, devant la famille du Chef de l’Etat et tous ses proches.
La Constitution, notre loi suprême, me confère, dans cette dramatique situation, des responsabilités dont je mesure le poids, des responsabilités de Chef de l’Etat.
Je les assume dès maintenant. Je les assumerai dans le droit fil de celui qui en fut l’inspirateur, et le pays sera gouverné. Le pays sera gouverné pour tous, ivoiriens et étrangers vivant sur notre sol. A cette fin, je demande à tous de se mettre à ma disposition.
Dans la tristesse et le deuil, dans l’affection et le souvenir, dans l’union et la responsabilité collective, que la Côte d’Ivoire se rassemble.
C’est ce que je lui demande aujourd’hui, au nom de notre cher et illustre défunt.
Abidjan, le 7 décembre 1993.
Henri Konan BEDIE.
Mes chers compatriotes,
Ce matin, nous avons appris l’information la plus cruelle de notre histoire nationale : le Père de la Nation, notre Chef d’Etat bien-aimé n’est plus. D’un coup, la Côte d’Ivoire, toutes ses filles et tous ses fils, dans leur diversité, se sentent orphelins.
Je m’incline respectueusement devant la mémoire de celui qui a donné sa vie au combat le plus noble, la construction d’une nation. Je m’incline, au nom de notre patrie et de tous les ivoiriens unis dans la tristesse et le deuil, devant la famille du Chef de l’Etat et tous ses proches.
La Constitution, notre loi suprême, me confère, dans cette dramatique situation, des responsabilités dont je mesure le poids, des responsabilités de Chef de l’Etat.
Je les assume dès maintenant. Je les assumerai dans le droit fil de celui qui en fut l’inspirateur, et le pays sera gouverné. Le pays sera gouverné pour tous, ivoiriens et étrangers vivant sur notre sol. A cette fin, je demande à tous de se mettre à ma disposition.
Dans la tristesse et le deuil, dans l’affection et le souvenir, dans l’union et la responsabilité collective, que la Côte d’Ivoire se rassemble.
C’est ce que je lui demande aujourd’hui, au nom de notre cher et illustre défunt.
Abidjan, le 7 décembre 1993.
Henri Konan BEDIE.