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Politique Publié le mardi 20 janvier 2009 | Fraternité Matin

Sortie de crise : Bédié appelle les déçus du Fpi à rejoindre le Pdci

Le président du Pdci a remis le couvert du jugement et de la condamnation du Fpi, hier à Ayamé. Face à une foule nombreuse dans la cour de l’hôtel de ville de cette commune, Henri Konan Bédié a dénoncé la gestion que les refondateurs font du pouvoir d’Etat. Il a expliqué aux populations Djandji que «le désordre, le chaos, le dysfonctionnement des institutions» incombent au Fpi. Une situation qu’il a dit combattre pour redresser le pays. «Le combat que je mène aujourd’hui est un combat pour demain. Un combat pour la jeunesse, pour l’avenir de ce pays qui n’a plus d’école, plus de service de santé et d’hygiène publique, plus d’emplois productifs, plus de politique agricole, plus de politique de développement. Bref, à cause de l’incapacité des refondateurs à maîtriser les enjeux du millénaire, l’avenir de notre pays est menacé», a clamé Henri Konan Bédié, très applaudi. Il n’en fallait pas plus pour que le chef du Pdci-Rda réponde, sans le citer, au vice-président du Fpi, Mamadou Koulibaly qui, selon la presse, attribue le régime actuel à l’ensemble des partis présents au gouvernement. «Il (le régime Fpi) a, par le mensonge, la violence et la gabegie, brisé le rêve de progrès que nourrissent tous les Ivoiriens. Et un tel régime ne peut pas être un régime commun au Pdci, au Rdr et au Fpi», a précisé l’orateur. Du reste, le président Bédié a appelé tous les Ivoiriens qui ont été «trompés et déçus» (dixit) par les refondateurs, à retrouver le Pdci dans sa dynamique d’une Côte d’Ivoire d’espérance, qui rassemble dans la solidarité, et le travail pour le développement. «Je veux faire revenir la paix, la prospérité, le progrès pour tous et le bonheur pour chacun… Soyez tous rassurés. Mon combat actuel pour la Côte d’Ivoire, c’est la restauration de son image et de sa prospérité. Il ne découle d’aucune volonté de vengeance, ni de revanche», a-t-il insisté. Puis, il a appelé Ayamé à se mobiliser autour de l’opération d’identification et d’enrôlement pour pouvoir voter pour lui et pour le Pdci au moment opportun. D’ailleurs, le président Bédié pense que ses adversaires ont peur de lui à cause de «leur bilan catastrophique (qui) les effraie». Le délégué du Pdci, Aka Brou Blaise, par ailleurs maire d’Anyamé, lui, a exprimé au président de son parti l’impatience du peuple Djandji de le voir revenir au pouvoir. Pour Ayamé, a-t-il dit à M. Bédié, «vous demeurez l’espoir de la renaissance, sinon la résurrection de la Côte d’Ivoire. Avec vous, la Côte d’Ivoire décollera et la pauvreté prendra fin». Aka Brou Blaise a saisi cette occasion pour dénoncer l’Accord politique de Ouagadougou. Selon lui, les signataires de cet accord «ne sont d’accord que sur leurs désaccords». La conséquence de cette situation est que, a argumenté le cadre du Pdci, «le processus de paix est bloqué». Parce que, selon lui, personne ne sait le jour de l’élection présidentielle. Il a également accusé les refondateurs de «s’enrichir vite, vite et d’oublier le peuple qui croupit dans la misère». Il s’est fait le porte-parole de la population du pays. «Les Ivoiriens demandent que vous mettiez fin à leurs souffrances, à leurs maladies», a-t-il lancé au leader du Pdci, candidat de son parti à la prochaine présidentielle.

Pascal Soro
Envoyé spécial à Ayamé
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