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Politique Publié le mercredi 4 mars 2009 | Le Nouveau Navire

L`évènement : Affaire "Avion bloqué a l’aéroport d’Abidjan" - Des diplomates nigérians dans la danse

L'affaire "un avion nigérian bloqué" à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan qui défraie la chronique n'a pas fini de livrer ses secrets. Les dernières déclarations de Jean Kouassi Abonoua, directeur général de l'Autorité nationale de l'aviation civile de Côte d'Ivoire (Anac) illustrent parfaitement qu'il fait un travail de fourmi afin que la vérité éclate. En effet, le jeudi 25 février 2009 au siège de l'Anac, le premier responsable de cette structure a démontré aux yeux des journalistes qu'il use de tous les moyens pour"la manifestation de la vérité". En lieu et place de simples commentaires, ce sont des preuves irréfutables que Jean Kouassi Abonouan a brandies pour démontrer aux yeux de la communauté nationale et internationale que, "ARIK AIR"a fait du faux. A l’en croire le commandant de bord a communiqué de faux numéros dans tous les pays que l'aéronef a survolés. Lentement mais sûrement, les recherches entreprises par Jean Kouassi Abonouan se sont soldées par des résultats concrets. Voici comment il a procédé. En effet,le Dg de l'Anac s'est adressé par courrier aux différents Directeurs des Autorités nationales de l'aviation civile des pays survolés par "ARIK AIR", à l'exemple du Togo avec pour objet : Demande d'authentification de numéro de survol de l'espace aérien Togolais." J'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir me confirmer si l'autorisation de survol dont références ci-après a été délivrée par les services compétents du Togo au profit d'un aéronef de la Compagnie nigériane"ARIK AIR". Tel est en substance le libellé des courriers adressés au Burkina Faso, Benin, Ghana et tous les pays survolés par l'aéronef en question (voir fac-similé). Les pays ont immédiatement réagi."Faisant suite à votre lettre ci-dessus référenciée, relative à la demande d'authentification de numéro de survol de l'espace aérien togolais, j'ai l'honneur de porter à votre connaissance que le numéro d'autorisation (…) est faux". Ce qui démontre que le commandant de bord a communiqué de faux numéros tant à l'Aviation civile ivoirienne qu'à tous les pays qu'il a survolés (Voir fac-similé). Par ailleurs, l'ivoirien Jean Grogui, responsable de Emergency aviation service qui a servi de relais à Abidjan à "ARIK AIR" pour faciliter son atterrissage, était aux mains de la justice. Avec lui, deux membres de l'équipage et Egujuru Echetanna, le représentant de l'Agence Nelson express cargo. Celui avec qui sûrement il était en contact permanent et qui nulle doute l'a trahi au moment où il n'avait pas encore obtenu le bon numéro d'atterrissage de l'aéronef. Ces éléments de preuves pourront donner des pistes claires à la justice afin de mieux situer les responsabilités. Cette "enquête"interne menée par Jean Kouassi Abonouan démontre de loin la qualité des services qu'offre l'Anac."Notre aéroport est sécurisé ", a rassuré le Dg de l'Anac sur la fiabilité ainsi que la qualité des services à l'aéroport. Par ailleurs, si la justice ivoirienne arrive à établir la preuve du faux , l'aéronef qui est toujours maintenu au sol risque de payer des frais de stationnement à Aéria ainsi que 20 millions de FCFA d'amende prévu par l'article 93 du code de l'aviation. Cette mesure pourrait être prise par tous les pays dont l' espace a été violé selon "les dispositions prévues par leur pays".

Cette affaire démontre qu'il y a un réseau de faussaires auquel les autorités compétentes doivent prendre garde. Cela passe par la Certification de l'aéroport international d'Abidjan."Chacun doit se soumettre à la rigueur de la loi à l'aéroport afin que nous obtenions cette certification d'ici fin 2009", a déclaré le ministre des Transports ivoiriens, Albert Toikeusse Mabri lors de la présentation de vœux des professionnels des transports Sauf changement de dernière minute, une délégation d'hommes diplomatiques nigérians devrait être à Abidjan dans les heures qui suivent dans le cadre de cette affaire pour rencontrer les autorités ivoiriennes. L'information a été donnée hier par le Directeur général de l'Anac, Jean Kouassi Abonouan. Toutefois, le juge d'instruction Cissé Loceni qui a l'affaire en main continue d'entendre tous ceux qui ont été arrêtés dans cette affaire.

Sériba Koné seriba67@yahoo.fr
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