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Économie Publié le vendredi 13 mars 2009 | L’intelligent d’Abidjan

13ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement - La recherche de solution face à la crise financière au menu

Ouagadougou, capitale burkinabé, enregistrera à partir du 13 mars 2009, la visite des chefs d’Etats et de gouvernements de l’UEMOA, dans le cadre de la 13ème session ordinaire de la Conférence les concernant dont les travaux démarrent le 17 mars 2009.

La 13ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’UEMOA sera précédée le 15 mars prochain de la session extraordinaire du Conseil des ministres dont la présidence est assurée par le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi. Au cours de cette session ordinaire, les Chefs d’Etats et de Gouvernements s’emploieront à proposer des solutions concourant à la lutte pour le relèvement du niveau de vie au sein de l’Union. C’est pourquoi, ils s’attelleront à examiner les progrès réalisés au sein de l’Union, 15 années après sa création. Les instruments de sa mise en œuvre feront également l’objet de réflexion au cours de cette session. Il s’agit entre autres de la libre circulation des biens et services, la libre circulation des personnes et le droit d’établissement, des réformes communautaires dans le domaine de l’enseignement supérieur, de la surveillance multilatérale des politiques macroéconomiques, du programme de sécurité alimentaire, de la mise en œuvre du programme d’hydraulique villageoise, de la mise en œuvre du programme biosécurité de l’UEMOA. La crise financière internationale et ses effets sur les économies des Etats membres de l’Union est inscrite à l’agenda de cette session. Il en sera de même pour la lutte contre la vie chère. La grande inquiétude des Etats membres de l’Union est de voir leurs économies chuter. Dominique Strauss Kahn avait déjà prévenu. Selon lui, l’impact conjugué de ces chocs réels et financiers sur la croissance en Afrique sera considérable. ‘’Selon nos prévisions, la croissance régionale se situera cette année autour de 3 % en moyenne et sera inférieure de moitié à son niveau des cinq dernières années. Et ces prévisions pourraient même se révéler trop optimistes, compte tenu de la dégradation persistante des perspectives mondiales’’, a-t-il dit récemment. Pour faire face aux chocs de plus en plus pressants sur les économies africaines, il préconise que la voix des plus démunis soit entendue. ‘’Nous devons nous assurer que l’Afrique n’est pas laissée-pour-compte’’, souligne-t-il. Et de noter qu’il ne s’agit pas seulement de protéger la croissance économique et le revenu des ménages, mais de prévenir la menace des troubles civils; voire des conflits. La session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’UEMOA sera donc l’occasion pour débattre desdites questions.

Honoré Kouassi
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