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Politique Publié le jeudi 2 avril 2009 | Le Nouveau Réveil

Après 15 jours de détention à la Maca - Réactions d`invités après la cérémonie - Venus prendre part à la sortie de la MACA du journaliste Gnamantêh accueilli en héros hier mercredi 01 avril dans les locaux du groupe "Le "Réveil", des élus PDCI n`ont pu contenir leur joie

Kobénan Kouassi Adjoumani (Député de Tanda) : “40 millions d'amende, certainement pour donner
un million à chacun des 40 voleurs”

"Moi je suis allé jusqu'à la MACA pour assister à la libération de Gnamantêh. Je me réjouis que le droit, pour une fois, ait été dit. Parce que moi-même j'ai été victime de cette justice et à cette occasion, Gnamantêh s'est beaucoup battu pour que le droit soit dit. Aujourd'hui on le libère, il faut dire que nous sommes heureux. je crois que quand on est engagé dans le domaine journalistique, il faut dire ce qu'on pense sans crainte d'être arrêté ni découvert. C'est ce qu'il a fait et je salue tous les militants du RHDP, tous les journalistes et toutes les populations ivoiriennes qui ont pris à bras le corps cette affaire et qui se sont battus pour cette libération. C'est vrai, ils sont condamnés à payer 40 millions et je crois que l'objectif c'est de donner un million à chaque voleur ce qui fait quarante millions."


Matto Joseph (Député de Vavoua): “Le Nouveau Réveil” est notre outil de combat”

C'est une grande journée pour moi et surtout pour nous les députés. Parce que "Le Nouveau Réveil" c'est notre outil de combat. En plus, Gnamantêh est un ami à nous. Le voir donc dans cette situation était une préoccupation pour nous. Nous sommes très heureux qu'il soit libéré et en même temps, nous sommes très heureux dans la lutte pour la liberté. Cette journée est une victoire qui commence et cela augure des victoires prochaines du PDCI-RDA. Je demande tout simplement à nos amis journalistes de persévérer dans l'effort parce qu'ils sont dans le vrai."


N'guessan Daniel Délégué communal PDCI de Cocody : “Si jamais la sanction existait, alors lecteurs et militants du PDCI-RDA doivent payer les 40 millions”

"Je suis vraiment ému et j'ai gardé espoir en voyant sortir notre journaliste. C'est de bon augure, et je dois féliciter la justice ivoirienne qui donne beaucoup d'espoirs. Quant à la pénalité, nous pouvons dire qu'ils n'ont pas droit. L'erreur n'existe pas et il faut que le droit soit encore dit. Mais n'empêche que si la sanction existait, nous les lecteurs, nous les militants, nous devons cotiser pour que ces deux fois 20 millions soient payés.


Emilienne Boby Assa (Député Dimbokro) : “Mme le juge a démontré que c'est par les femmes que les choses vont sûrement se rétablir dans ce pays”

"C'est un sentiment de joie qui m'anime de voir le frère mais surtout le journaliste de sortir de la MACA. Le droit a été dit et je félicite au passage Mme le juge qui démontre que c'est par les femmes que les choses vont se rétablir dans ce pays. Je voudrais qu'elle aille jusqu'au bout et je suis persuadée qu'elle le fera. Il s'agit d'une femme, elle va dire le droit jusqu'au bout. Je voudrais dire également que le combat se poursuit. "Ali Baba et les quarante voleurs", ce n'est pas la première fois qu'on l'écrit en Côte d'Ivoire. Encore que là, nous avons la preuve de ce qu'il y a effectivement des voleurs. Ça veut dire que nous devons nous armer de courage pour aller jusqu'au bout pour que triomphe la démocratie. A l'Assemblée nationale, nous avions voté une loi qui protège les délits de presse. C'était une grande avancée pour la démocratie. Mais je dois avouer qu'à certains moments de ce procès, je me suis interrogée. Dieu merci, nous allons à un aboutissement heureux. Comme je l'ai dit tantôt, la lutte continue. Nous devons redoubler d'effort et de vigilance pour que la démocratie triomphe."


Yves Fofana (Député de Tiébissou) : " On ne peut pas enfermer la démocratie dans les geôles "

En tout cas, les géôles se sont ouvertes sur la liberté d'expression et d'opinion. Et c'est un jour très grand pour la démocratie et pour nos frères Gnamantêh et Eddy Péhé. Parce qu'on ne peut pas enfermer la vérité dans les geôles. Non plus enfermer la démocratie et tout doit se passer devant tout le peuple. Et tout le monde doit respecter chaque liberté. Comme l'a dit le Secrétaire général, chacun peut avoir sa vérité. Mais quoi qu'il en soit, il y a la vérité avec le grand "V". C'est par confrontation des idées qu'on peut trouver la vérité. Vive "Le Nouveau Réveil", vive Gnamantêh, vive la liberté d'expression, vive la démocratie."


Professeur Aboh Florent (président du FOJEDD Forum de la jeunesse pour la démocratie et le développement) : “Le combat continue”

"C'est une joie pour nous aujourd'hui, de venir à cette rencontre. Parce que moi personnellement, Gnamantêh, je l'appelle mon doyen. Je crois qu'il faut bénir Dieu. Il a fait un article et ce sont des propos qui ont déjà été tenus dans ce pays et on n'a pas mis quelqu'un en prison. Et je crois qu'aujourd'hui, il est sorti de prison, nous remercions la justice. Nous croyons que la justice a dit le droit et je crois que tout le reste est dans la main de Dieu. Nous prions pour sa santé, nous prions pour sa famille et le combat continue."


Abdoulaye Sangaré (PCA du GEPCI) : “La liberté de la presse a remporté une victoire essentielle”

La liberté a triomphé. La liberté de la presse a remporté une victoire essentielle à travers la décision de justice qui a été rendue dans l'affaire "Gnamantêh" et je pense que pour l'ensemble des journalistes et des patrons de presse, c'est un évènement à marquer d'une pierre blanche. C'est aussi un message pour dire que nous devons être plus solidaires, nous devons être plus courageux et ne jamais renoncer à la défense des libertés et notamment de la liberté de presse qui est la pierre angulaire de la liberté d'expression. Et la libération de Gnamantêh, reconnue comme journaliste, est la preuve que si les textes de loi sont bien interprétés, les journalistes peuvent faire leur travail dans un contexte de liberté totale qui leur permet d'être plus efficaces, d'être plus pertinents et de servir l'intérêt national. Je dis bravo à Gnamantêh, pour avoir assumé ses opinions et pour avoir écrit un article qui a secoué le régime, qui a secoué les autorités. Un article pertinent, courageux, qui montre que dans une démocratie, les journalistes ont un rôle de partenaire, ont un rôle de critiques et il faut l'assumer.


Le ministre Amadou Soumahoro (RDR) : " Faire la presse, la presse libre, c'est vouloir faire taire l'opposition "

"Aujourd'hui, c'est un jour de gloire pour la démocratie. Ce que nous pensons fondamentalement, vouloir faire taire la presse libre, c'est vouloir faire taire l'opposition en Côte d'Ivoire. Dans la mesure où nous n'avons pas accès aux médias d'Etat, le seul support qui permet à l'opposition aujourd'hui de s'exprimer, c'est la presse libre. Je pense que c'est un grand jour. Nous voulons encourager et féliciter le DP et Gnamantêh. Nous nous sommes levés aussi lorsque Gnamantêh a été arrêté. Parce que à travers Gnamantêh c'est le symbole de la liberté d'expression qui est en jeu. Quel que soit le régime.


Atsé Jean-Claude (Président du Forum des jeunes du PDCI) : “Nous devons tenir, car la lutte sera parsemée d'embûches”

"Le forum des jeunes du PDCI" est heureux de voir enfin, les frères journalistes Gnamantêh et Eddy Péhé libres. Nous sommes heureux donc de les embrasser ce matin. Mais ce que nous disons c'est que c'est un signal pour nous dire que les périodes qui arrivent seront assez chaudes et donc j'invite toute la brigade de paix et de sécurité du Forum, j'invite toutes les couches socio-professionnelles du Forum, c'est-à-dire le bureau des artisans, des chauffeurs, toute la société civile proche du PDCI-RDA à se tenir mobiliser parce que l'enrôlement prenant fin, il faut s'organiser pour gagner la bataille du Président Bédié pour les élections présidentielles. C'est en cela que je demande à tout le monde de se mobiliser. Et de savoir que la route sera longue, parsemée d'embûches. Mais nous devons tenir. Nous sommes convaincus d'une chose ; c'est que si le peuple doit se prononcer sur le futur président, notre candidat, M. Bédié est élu. Sachant qu'ils ont perdu d'office, le FPI et Gbagbo feront tout pour nous décourager, mais nous devons tenir. Pour nous au Forum, nous disons que la lutte ne fait que commencer. Nous sommes convaincus que Bédié sera président et que la pauvreté et la misère des jeunes prendront fin."


Mme Dao Henriette (présidente UFPDCI-RDA) : “Nous continuons de nous battre pour que la liberté
d'expression soit normale”

"Nous l'avons dit hier. Je suis heureuse de savoir que le journaliste Gnamantêh soit libéré, parce qu'ils ont reconnu qu'il est journaliste. En tous cas, le juge a dit le droit, nous sommes dans un pays de droit. Grâce à la liberté d'expression, nous pouvons dire ce que nous ressentons. Et nous félicitons le groupe "Le Réveil". Comme le secrétaire général du PDCI-RDA l'a dit, la lutte continue. Nous continuons de nous battre pour que la liberté d'expression soit normale”.


M. Brou Pascal (Groupe action PDCI) : “Il faut remercier la justice”

"Nous sommes très content de cette libération. Cela prouve que la presse n'a pas tort de décrire certains dérapages des tenants du pouvoir, et aussi, il faut remercier la justice. Nous pensons qu'il y a des juges, des magistrats qui savent lire le droit. Et nous pensons que avec ce qui vient de se passer, nous pouvons avoir une lueur d'espoir dans le domaine de la presse et la justice. Nous avons espoir dans cette Côte d'Ivoire de demain. Merci "


William's Koffi (Conférence des jeunes du PDCI) : “Nous espérons que les Ivoiriens tireront des leçons de ce qui vient de se passer”

"De tout le temps, la quête de la liberté a été difficile. Tout ce que nous pouvons dire aujourd'hui, c'est que la joie se lit sur le visage de tout le monde. Pour ce fait, un homme de 62 ans qui est à la retraite, pour avoir dit quelque chose que le peuple ivoirien sait, est mis aux arrêts. Sa condamnation n'a aucun sens. Heureusement, il y a eu des juges dans ce pays qui ont pu dire la vérité, notre souhait s'est réalisé. Gnamantêh a retrouvé la liberté. Le droit sera dit partout, espérons-le. Et que ce combat, qui est le combat de la liberté, doit se poursuivre à tous les niveaux. Aujourd'hui, nous appréhendons les élections, nous voulons que les élections viennent. Laurent Gbagbo, en son temps, a dit : "Le serpent n'est pas encore mort". La quête de la liberté est au quotidien, nous espérons que tous les ivoiriens tirerons des exemples de ce qui vient de se passer.


Kouacou Gnrangbé Kouadio Jean, (maire de Yamoussoukro) : “On veut faire taire l'opposition”

"Voyez-vous, la démocratie, c'est la manifestation sur le terrain d'un pouvoir qui gère les affaires et d'une opposition qui porte des critiques. Dans cette affaire, ce que nous avons constaté, c'est qu'on veut faire taire l'opposition. On ne veut pas que l'opposition critique. Cela signifie qu'on veut rétrograder notre société. Nous nous rappelons qu'en 1990, ceux qui sont actuellement au pouvoir ont parlé de pensée unique. Aujourd'hui, nous sommes dans un contexte de multipartisme. On doit donc laisser les gens s'exprimer. Surtout que c'est ceux qui sont au pouvoir aujourd'hui qui, en 1990, avaient écrit ce qu'a dit Gnamantêh. Alors, il faut qu'il y ait la tolérance. Nous, à Yamoussoukro et à Attiégouakro, soutenons le groupe "Le Réveil" parce qu'il fait avancer la démocratie. Nous sommes venus exprimer ce soutien aux journalistes, soutenir Gnamantêh et Eddy Péhé. Il faut que les travailleurs du groupe "Le Réveil" soient courageux. Qu'ils continuent leur travail dans le respect des institutions, dans le respect des uns et des autres. Mais les journalistes doivent continuer à porter des critiques pour faire avancer la démocratie. En critiquant ceux qui sont au pouvoir, c'est pour qu'ils fassent mieux et que le peuple puisse en bénéficier.


Emolo Claude (Membre du Grand conseil du PDCI-RDA) : “Je salue la forte mobilisation”

"C'est une joie immense qui m'anime à travers Gnamantêh, on veut faire taire le PDCI-RDA. Je félicite le groupe "Le Réveil", tout le monde qui s'est mobilisé pour la liberté".


Yobou Djirabou Benoît (Délégué de Yopougon Toits Rouges) : “Gnamantêh a passé 14 jours
en prison pour rien”

"Gnamantêh a été injustement jeté en prison. Il y a passé 14 jours pour rien. Moi je suis pour les causes justes. J'adresse toutes mes félicitations à l'endroit de Mme le président du tribunal qui a lu le droit. Si nous avons des magistrats de cette qualité qui disent le droit, je crois que notre pays ira de l'avant. Si on vote des lois à l'Assemblée nationale, c'est pour qu'elles soient appliquées. Et nul ne doit être au dessus de la loi. Il faut être juste. Quand le Président Houphouët avait formé en 1990 son gouvernement, les journaux de l'opposition d'alors avaient titré "Ali Baba et les 40 voleurs". Qu'ont-ils eu comme sanction ?


Amadou Coulibaly (Membre de la cellule de communication du RDR) : “La justice doit aller jusqu'au bout pour effacer les sanctions pécuniaires”

"Je me réjouis de la libération du journaliste Gnamantêh. Au nom de la liberté de presse et d'expression, on a été de ceux qui se sont battus pour que le délit de presse soit dépénalisé. On a bien compris le juridisme dans lequel les gens ont voulu entrer pour justifier cette condamnation. Mais, ce sont ces volontés de faire du juridisme chaque fois que des affaires sont simples, qui ont conduit le pays dans la situation actuelle. On ne doit pas utiliser la justice pour se servir. Elle doit être au service de tout le monde. Cette décision de libération de journaliste vient montrer que même s'il y a des raisons de s'inquiéter, on a aussi beaucoup de raisons d'espérer de notre justice. Il faut souhaiter que la justice aille jusqu'au bout pour qu'elle achève ce qu'elle a commencé en mettant fin à toutes les autres condamnations pécuniaires et à l'interdiction de publication de "Le Repère". Au nom de la liberté d'opinion et d'expression, les journalistes doivent continuer à faire leur travail. Le président Alassane Ouattara l'a dit le lundi dernier à "Fraternité Matin", s'il voulait intenter des procès, depuis quinze ans, il allait en intenter beaucoup. Parce que nous savons tous ce qui a été raconté sur lui. Mais il respecte la liberté de presse et d'opinion. Tout le monde devrait aller dans ce sens en laissant les journalistes s'autocensurer. Je n'ai rien à reprocher à "Le Repère" parce qu'il y a eu pire que ça dans ce pays.


Yao Patrice (Président de la coordination nationale des élèves et étudiants PDCI) : “La sortie de Gnamantêh est un signe de victoire”

Je dis d'abord un grand merci à M. Denis Kah Zion, Directeur général du groupe "Le Réveil" qui a passé deux semaines sans sommeil à cause de cette arrestation illégale de Gnamantêh. Merci aussi à tous nos responsables du PDCI, aux membres du RHDP, aux jeunes élèves et étudiants, aux responsables de la jeunesse du PDCI, à nos mamans qui se sont mobilisées dès le premier jour de l'arrestation de notre journaliste. Je n'oublie pas nos avocats qui ont fait valoir le droit dans toute sa forme et son fond pour qu'aujourd'hui nous puissions nous retrouver ici pour crier victoire. Cette libération de Gnamantêh et d'Eddy Péhé est un signe de victoire du PDCI-RDA. Les gens voulaient tordre le cou au droit. Mais comme on le dit, nul n'est au dessus de la loi. C'est ce que nos avocats ont prouvé. Je pense que les vrais combats pour la victoire du PDCI-RDA, c'est maintenant.


Propos recueilli par Paul Koffi, Dieusmonde Tadé
CRA, EPA, LG, IY (Stagiaires)
Photos: Olga Ottro et Patricia Ziahé
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