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Art et Culture Publié le jeudi 23 avril 2009 | Le Nouveau Réveil

Gouvernance : Editeurs de presse et journalistes économiques à “l`école” du cabinet TBC

Les éditeurs de presse et des journalistes économiques ont été formés, hier, sur la gouvernance par le Cabinet Traoré Bakari Consulting (TBC) sis aux 2 Plateaux. Cette étude a pour but de contribuer à une meilleure connaissance du mouvement de la gouvernance par la presse locale. Et elle a porté sur les origines de la gouvernance, les principes à connaître et les enjeux. Le docteur Traoré Bakary qui a instruit les participants sur cette notion dès l'entame de son exposé, a défini le terme. Selon lui, la gouvernance est la régulation des comportements. Celui-ci, par la suite, a déclaré que "Le monde va entrer l'année prochaine dans l'ère de la gouvernance." Le conférencier, poursuivant, a expliqué qu'il existe à cet effet une norme (ISO 20600) sur la responsabilité sociétale. Pour docteur Traoré Bakari, ce principe qui est donc la norme va s'imposer et elle constitue d'ailleurs une exigence. La preuve, ce dernier a soutenu que les organisations et surtout les bailleurs de fonds en font une priorité dans leurs rapports. " La BAD s'est intéressée déjà à cette question en y publiant un document en 2005." Concernant la Banque Mondiale, le conférencier a même fait savoir que cette institution a fait la remarque de ce que l'Afrique ne bouge pas parce qu'il y a dans ce continent un déficit de gouvernance . Cependant il n'a pas manqué de préciser que de plus en plus des pays comme le Maroc, le Nigeria, l'Algérie, l'Afrique du Sud etc. s'essaient à cette pratique. Qui a d'ailleurs, des principes qui s'appliquent aussi bien en entreprise . Ce sont le respect de la loi, l'obligation de rendre compte, la transparence, l'éthique, le principe de précaution, le développement durable et la reconnaissance des parties . Au sein des entreprises, le conférencier a insisté sur l'information et la formation, la rémunération des administrateurs. En somme, docteur Traoré Bakari a rappelé que les entreprises qui s'inscrivent dans cette dynamique de la gouvernance peuvent lever des capitaux à moindre coût. A la fin de cette cérémonie à laquelle ont pris part trois membres du GEPCI dont son président M .Dénis Kah Zion, c'est M Nguilissi Moutass qui, au nom de cette structure, a remercié ledit cabinet.
DJE KM
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