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Politique Publié le mercredi 29 avril 2009 | Le Nouveau Réveil

Michel Kouamé (Ex-Dd de Frat-Mat et Délégué PDCI Koun-Fao) : “Vous êtes un candidat dont le profil et l’expérience sont inégalables”

Monsieur le Président,
Mesdames et messieurs,
Militants et militantes du PDCI-RDA

Monsieur le Président, ce n'est pas la première fois que vous foulez le sol de la région du Zanzan. Vous êtes celui qui, d'une façon particulière connaît la région du Zanzan. Car depuis toujours Monsieur le Président, vous y comptez de nombreux amis. Ici Monsieur le Président, tout le monde connaît aussi bien vos aînés que vos cadets. Ces aînés et ces cadets que vous portez dans votre cœur, et qui vous le rende bien. Merci de nous rendre cette visite fraternelle.
Koun-Fao étant la porte d'entrée du Zanzan, permettez Monsieur le Président, que bénéficiant du privilège d'être le premier Délégué à prendre la parole, je vous dise au nom des aînés et des cadets ; Président, N'dja N'vlè !, Président Tougbalé !, Président Dansé! Président Sifôrêdou !
Madame la Présidente, vous avez toujours été des nôtres chaque fois que votre époux est venu ici ; et chaque fois, votre présence remarquable, gracieuse et distinguée a confirmé le vieux dicton qui dit que " derrière chaque grand homme se trouve une grande dame ".

Madame la Présidente, vous demeurez aux yeux de nombreux Ivoiriens, et particulièrement aux yeux de vos parents d'ici, la vraie première dame de la Côte d'Ivoire. En effet vous êtes la première dame car votre époux n'a perdu aucune élection présidentielle depuis son élection en 1995.

Monsieur le Président, nous saluons très respectueusement la délégation qui vous accompagne. Très peu de chefs d'Etat en exercice peuvent se vanter d'avoir à leurs côtés, des hommes et des femmes de la qualité de ceux qui se trouvent avec vous ce matin.

Voilà pourquoi, permettez-moi Monsieur le Président, de saluer tous ces grands hommes rassemblés autour de vous et qui vous épaulent dans votre noble ambition de redonner à la Côte d'Ivoire, par les urnes, le lustre perdu.

Messieurs et Mesdames, chers frères et sœurs, vous qui accompagnez le couple KONAN Bédié, que Dieu, le Tout Puissant celui qui nous a protégés jusqu'à ce jour, vous bénisse.

Monsieur le Président, la présence massive des différentes autorités traditionnelles, coutumières et religieuses de notre Département, traduit la volonté de ces personnalités, les garants de nos us et coutumes et de nos consciences morales, de témoigner leur fidélité et affectueuse reconnaissance au travail accompli par le PDCI/RDA lorsqu'il était au pouvoir. Elles sont particulièrement touchées par l'honneur que vous leur faites en venant chez elles.

Représentées par quatre Chefs de Canton, celui de Amanvounan, Assuadè, Abradè, Deganso, elles sont venues vous exprimer leur amitié et vous encourager dans votre démarche de ramener le progrès et la prospérité en Côte d'Ivoire, particulièrement dans leur région.

Monsieur le Président, les femmes, les jeunes de ce Département, rassemblées respectivement au sein de l'UFPDCI et de la JPDCI, sont également venus nombreux pour entendre votre message d'espoir et d'espérance. L'enthousiasme de ces forces vives de notre Département à l'annonce de votre arrivée, s'explique par la fin très proche des " années de braise " de la Côte d'Ivoire.
Monsieur le Président, votre visite ce jour dans notre Département, est une occasion pour nous de nous souvenir avec vous des militants dont les actions et les initiatives ont été déterminantes dans l'implantation et l'animation de notre parti dans les pays Agni Bona et Bron.

Nous pensons aux défunts Kouakou Adayé Pierre et Kobenan Hinnin Moustapha qui ont respectivement dirigés le parti de 1968 à 1980 et de 1980 à 1996 ; leur engagement pour le parti leur a permis de parcourir et d'entretenir l'ardeur militante des populations des 90 villages de la Sous-Préfecture de Koun-Fao avant son érection récente en Préfecture.

Le travail de ces deux premiers dirigeants de notre délégation a été rendu possible et fructueux grâce aux soutiens et aux conseils d'autres qui dès le départ, ont eu le courage d'affirmer leur choix en faveur du PDCI/RDA au détriment du parti Progressif de Maître Benzem.

De mémoire, nous pensons à Yao N'Zian Charles de Koun-Fao, Kouassi Datté de Kokomian, Kouassi Fiéni Albert de Tienkoikro, Dramane Ouattara de Ouatté, Kouakou Dapa d'Akrassikro, Kouakou Maurice d'Assuémakro, Kobenan Benoît de Tankessé, Prao Noël de N'Gorato Nous pensons également à nos vaillants défunts tels que Tanoh Koffi de Tankoffikro, Kouadio Fiéni Gérard de N'Gorato, Kouadio Jean-Baptiste et Kouamé Krémé de Dokanou, Kouassi Thomas de Tankessé, Kouakou N'Zian, Yao Badou Antoine de Koun-Abronso, Adama Outtara de Koria, Kobenan Adjémian d'Abokro, etc.

Le travail accompli par ces pionniers se poursuit par une équipe opérant dans 11 sections comprenant 116 comités de base.

Par ma voix, cette équipe vous dit un grand merci pour la création de la délégation de Koun-Fao ; cette décision qui a été fortement appréciée par les militants, s'explique par votre volonté de renforcer l'encadrement politique des militants de base.

En effet, la délégation de Koun-Fao qui s'étend sur 2 667 km2 et regroupant 75 000 habitants, comprend 68 villages et plusieurs campements.

La particularité de cette nouvelle délégation, est qu'elle comprend trois pôles d'égale importance bâtis autour des trois Sous-Préfectures du Département. On note par exemple que la Sous-Préfecture de Koun-Fao compte 28 villages avec 28 000 habitants, la Sous-Préfecture de Tienkoikro, 19 villages avec 20 000 habitants et la Sous-Préfecture de Tankessé, avec 21 villages et 27 000 habitants.

Pour tenir compte de ces données démographiques, sociologiques et administratives et dans la perspective de renforcer l'encadrement politique pour les compétitions électorales très proches, les militants souhaitent vivement une réorganisation de notre délégation en créant de nouvelles sections notamment dans les Sous-Préfectures de Tankessé et de Tienkoikro. Les militants souhaitent par ailleurs, un élargissement des instances du Parti aux militants méritants de la Délégation de Koun-Fao.
Notre préoccupation majeure au niveau de la délégation, Monsieur le Président, est de vous faire réaliser un meilleur score lors des très prochaines consultations présidentielles. Oui nous le pouvons parce que vous êtes un candidat dont le projet de société, le profil et l'expérience sont inégalables dans le paysage politique ivoirien.
Mais, Monsieur le Président, au-delà de vos compétences avérées pour la conduite et la gestion d'un Etat moderne, vous êtes un grand humaniste. Permettez-moi de raconter en quelques mots mon histoire personnelle qui illustre ce trait de votre personnalité.
C'est en décembre 1980 que mon jeune frère, feu Noël Ebony de son vrai nom Noël Essy KOUAME m'a recommandé de vous adresser une lettre de vœux. Ce que j'avais fait sans hésiter.
Mais quelle ne fut ma surprise lorsque quelques jours plus tard, vous me faisiez en retour une lettre manuscrite. Ce geste d'une grande sensibilité fut le début de mon histoire personnelle à vos côtés.
lLe 3 janvier 1981, jeune journaliste, je couvrais l'élection du nouveau président de l'Assemblée Nationale. Le Député de Daoukro devenait la seconde personnalité de l'Etat. Et dès le début de votre mandat, j'ai pu vous approcher pour apprécier votre humilité et votre disponibilité.
lLe 7 décembre 1993,au milieu d'une trentaine de personnes, je me trouvais à votre résidence officielle, au moment où vous prépariez votre adresse à la nation peu après la disparition de celui que vous appelez affectueusement le père fondateur, le Président FELIX HOUPHOUET BOIGNY.
lLe 28 décembre 1999, mon chemin sur la douloureuse et pénible route de l'exil a croisé le vôtre à Lomé. Vous m'aviez alors proposé de demeurer à vos côtés jusqu'en France.
Mais 6 ans plutôt, dès les premières semaines de votre avènement à la tête de l'Etat, c'est à la région de Koun-Fao que vous aviez offert une des premières nominations de directeur de service.
Notre jeune frère, Kouadio Comoé, natif de Kokomian, village qui se trouve à quelques kilomètres d'ici, sur proposition du ministre de la Santé, Monsieur Maurice KAKOU Guikahué, fut nommé directeur du CHU de Treichville puis du CHU de Yopougon. Il demeura à ce poste jusqu'au coup d'Etat de décembre 1999.
lQuelques semaines après cette nomination, je bénéficiais moi-même de votre confiance avec ma promotion au poste de Directeur général du groupe Fraternité - Matin.
lEn 1996, mon aîné feu Paul KOUAME devenait le premier Ivoirien, après le congolais Paul KAYA, Secrétaire exécutif du Conseil de l'Entente, la plus ancienne des organisations sous régionales ouest - africaines.
lDe 1993 à 1999, à travers l'hebdomadaire “Le Réveil Hebdo” dont j'étais propriétaire, un journaliste s'est montré particulièrement combatif à vos côtés. On l'appelait alors le répondeur automatique. Ce fils du pays Agni-bona, YAO Noël, mon neveu, a également bénéficié de votre totale confiance. C'est dire qu'aussi bien le département de Koun-Fao et particulièrement ma famille biologique vous doit beaucoup, beaucoup.
lMonsieur le Président, merci également pour un autre jeune frère, celui que vous avez fait nommer ministre de la Production Animale en 2002. Il s'agit de KOBENAN Kouassi Adjoumani, qui trouve auprès de vous estime et considération. Il porte auprès de vous, les valeurs de loyauté et de fidélité chers à tous les peuples du Zanzan.
lA tous ces bienfaits, vous avez ajouté Monsieur le Président, ma nomination comme délégué départemental du PDCI - RDA depuis 3 ans.
Ce choix porté sur ma modeste, personne, je l'ai accueilli comme une autre marque de la confiance que vous me témoignez depuis si longtemps déjà.
C'est pourquoi depuis très longtemps, mais surtout depuis trois ans je cherchais une occasion favorable pour vous dire merci.
lAujourd'hui, ici à Koun - Fao sur la terre de mes ancêtres à quelques 15 kilomètres de la tombe de mes parents et de mes deux frères, Noël EBONY et Paul KOUAME que vous avez bien connus, je vous dis mille fois merci, merci Monsieur le Président.
Que Dieu vous protège et vous bénisse abondamment !
Militants, militantes, sympathisants et ivoiriens assoiffés de progrès, mobilisons-nous dans l'union, la cohésion pour aller aux urnes dans quelques semaines et votons sans hésiter Henri Konan Bédié, nous sauverons ainsi la Côte d'Ivoire du naufrage économique, social et culturel.
En un mot comme en mille, Henri KONAN BEDIE demeure le bon choix pour sortir la Côte d'Ivoire de la situation honteuse dans laquelle elle est plongée depuis bientôt dix ans. Dans tous les cas, chers parents, c'est le seul candidat qui nous représente dignement. D'ailleurs, peut-on imaginer un meilleur choix ?

Vive le PDCI
Vive la Côte d'Ivoire
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