Le président Bédié, hier, aux populations de Koun-Fao : “Les élections, c’est pour très bientôt”

“Populations de Koun-Fao, chers parents, au nom de Mme Bédié et de la délégation du PDCI qui m'accompagne au cours de cette tournée et en mon nom propre, je voudrais vous saluer. Je voudrais vous remercier de ce grand accueil que vous nous avez réservé. Je voudrais remercier plus particulièrement les chefs traditionnels et leurs épouses. Je voudrais remercier les jeunes, les femmes, toutes les notabilités. Je voudrais surtout remercier les élus, les cadres, les responsables du PDCI-RDA qui, tour à tour, se sont ici exprimés en votre nom. M le représentant de la base de notre parti vous a fait le bilan des réalisations de notre parti avant le coup d'Etat injustifiable de 1999. Il a retenu les points essentiels de ce bilan et insisté sur ce que nous avons dit ailleurs sur les points essentiels que nous considérerons comme les priorités des priorités lorsque par votre conscience nous ressaisirons le pouvoir d'Etat. Le délégué départemental a retracé ici ce que fut la lutte de vos devanciers. Il a aussi retracé les liens affectifs qui me lient à lui-même et à sa famille ainsi qu'à de nombreux cadres du Zanzan. Je n'aurais donc pas grand-chose à ajouter à tout ce qui a été dit. Je me félicite d'être avec la délégation dans cette ville qui est la porte d'entrée du Zanzan, cette ville qui est aussi un bastion du PDCI-RDA. En témoigne l'accueil chaleureux avec des chants et des danses que vous nous réservez et qui sont des signes de ce que vous continuez de suivre le chemin tracé par vos devanciers dont la longue liste a été donnée ici par le délégué du parti, Michel Kouamé. Merci à tous. Je voudrais maintenant et brièvement vous dire que depuis bientôt deux ans, à la demande du parti, nous avons entrepris de faire le tour de la Côte d'Ivoire, de rendre visite aux militants du PDCI-RDA. Ces tournées nous ont conduit à Dabou, dans de nombreuses communes d'Abidjan, dans le centre ouest à Soubré, Issia, Saioua, Oumé. Nous sommes allé ensuite dans la région des Lacs. Auparavant, nous sommes passé à Dimbokro, à Toumodi pour aller dans la région des Lacs à Didiévi, Tiébissou, Bouaflé. Nous avons fait la tournée dans la Vallée du Bandama, la grande région de Bouaké jusqu'à Katiola et Dabakala. Nous avons fait le tour du pays Sanwi, le tour des pays de l'Indénié, du Djuablin. Et nous entamons aujourd'hui la tournée dans le Zanzan par sa grande porte qu'est la ville de Koun-Fao. Pour quelles raisons effectuons-nous ces tournées ? Bien que je l'ai explicité tout le long du parcours, je voudrais vous dire ici très brièvement que les tournées s'imposent pour plusieurs raisons. D'abord il y a necessité que le président du PDCI-RDA aille à la rencontre des populations, reste à leur écoute, receve leurs desiderata. Ensuite, que le président du PDCI-RDA rendre visite donc à ses militants avant les élections prévues qui auront lieu tôt ou tard mais très prochainement en 2009. Et aussi expliciter à ces populations ce que nous comptons faire si la confiance nous investit à nouveau. Reprendre les travaux inachevés, les travaux interrompus par les apprentis sorciers. Relancer notre agriculture. Réhabiliter nos infrastructures. Reprendre pour son bon fonctionnement l'école ivoirienne, le système de santé, tous les chantiers et les reformes que nous avions annoncés qui étaient en cours de réalisation quand des fauteurs de trouble, des gens sans ambition pour la Côte d'Ivoire, des ambitions seulement personnelles, surtout à l'appetit insatiable, sont venus. Oui, je dis bien appetit insatiable. Comment retrouverons-nous les milliards perdus de la vente de nos produits café, cacao et aussi du pétrole, du gaz, comment retrouverons-nous ces dizaines de milliards, si ce n’est la centaine de milliards perdus ? Il faut aussi reprendre la situation que crée l'impunité, la corruption ou tout ce qui freine l'élan de notre pays. Nous avons entrepris ces tournées parce que pour aller aux élections, il faut se soumettre au recensement, à l'identification des électeurs. Il faut se faire enrôler sur la liste électorale. Il faut avoir une carte d'identité et une carte d'électeur. Tout cela ne peut être fait sans la participation personnelle du citoyen ou de la citoyenne. Et c'est pour cela que nous profitons de ces tournées pour dire en insistant qu'il faut que vous vous fassiez identifier et enrôler. Il faut que vous ayez votre carte d'identité et votre carte d'électeur pour être efficace le jour venu.”

Propos retranscrit par Paul Koffi