Ouaga a encore fait la différence. Le conclave qui a réuni les ténors de la vie politique ivoirienne a marqué un autre pas positif. En effet, les différents protagonistes de la crise ivoirienne, ont, à l’unanimité, adopté un chronogramme définitif qui doit aboutir à la tenue effective des élections le 29 novembre prochain. C’est la principale information qui a sanctionné la cinquième réunion du Cadre Permanent de Concertation (CPC) qui s’est tenue le lundi dernier, dans la capitale burkinabé. Autour du facilitateur du Dialogue direct inter-Ivoiriens, Blaise Compaoré, le chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, le Premier ministre Soro Guillaume, Alassane Dramane Ouattara, président du RDR et Henri Konan Bédié, président du PDCI ont tous décidé de s’engager dans la voie des élections. Ce qui veut dire en clair que plus rien ne devrait empêcher les Ivoiriens d’aller librement et volontairement aux urnes le 30 novembre 2009 pour le premier tour de l’élection présidentielle. Pour une fois, les différents acteurs majeurs de la vie politique ivoirienne ont accepté, chacun à son niveau de lâcher du lest et de donner une chance réelle au processus de sortie de crise mis en place depuis l’adoption de l’accord de Ouagadougou. Et ce chronogramme vient rappeler à tous les malins, qu’il n’est plus possible de jongler avec le temps. Un délai supplémentaire pour définitivement boucler l’identification, le redéploiement total de l’administration, le déploiement du centre de commandement intégré, la sécurisation des élections,la passation des charges entre les FAFN et le corps préfectoral…Tous les points qui étaient sujet à polémiques et qui constituaient de réels ou fictifs obstacles ont été passés au peigne fin avant que ne soit élaboré ce chronogramme qui prévoit même le début et la fin de la campagne électorale.
Même si la mauvaise foi est la chose la mieux partagée dans le monde de la politique, il ne sera plus loisible à certains acteurs de la crise ivoirienne, de ramer à contre courant de ce chronogramme. Tout est fait pour qu’aucun obstacle ne vienne gripper la machine qui s’est lancée à l’assaut des élections du 29 novembre.
Même si la mauvaise foi est la chose la mieux partagée dans le monde de la politique, il ne sera plus loisible à certains acteurs de la crise ivoirienne, de ramer à contre courant de ce chronogramme. Tout est fait pour qu’aucun obstacle ne vienne gripper la machine qui s’est lancée à l’assaut des élections du 29 novembre.