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Politique Publié le mercredi 23 septembre 2009 | Le Temps

Hier a new-york : Gbagbo a déjeuné avec obama et rencontré Ban Ki-moon

Les rencontres de travail que Laurent Gbagbo a successivement eues avec Barack Obama et Ban Ki Moon, sont certes loin de l'ambiance qui couvre la désignation d'un souverain pontife. Mais elles ont respecté la loi de l'omerta.

Comme annoncé depuis quelques jours, et programmé à l'initiative de Barack Obama, le déjeuner de travail qui devait se tenir entre des chefs d'Etat africains et le président américain a bel et bien eu lieu. A l'hôtel The Wardorf Astoria, sur la 301 Park Avenu, à New York où l'Américain et l'Ivoirien ont pris leurs quartiers. C'est à 13 heures, heure américaine, que les dirigeants africains et américains ont débuté la séance de travail, à l'abri des indiscrétions. Rien n'a donc filtré durant cette entrevue. Après ce déjeuner de travail, le Président Laurent Gbagbo de Côte d'Ivoire, a eu un tête-à-tête, à 16 heures, avec le Secrétaire général de l'Onu. Ici aussi il s'est agi d'un huis clos d'où rien n'a également filtré. Mais comme on le devine aisément, ces différentes rencontres ont un lien avec la situation politique et financière du continent africain. Pour la première rencontre, celle qui s'est tenue avec Barack Obama, et comme l'avait énoncé le président américain dans son invitation, il ne peut s'agir que de ce "moment de dialogue" sur la façon dont les Etats-Unis d'Amérique et l'Afrique peuvent "bâtir un partenariat du 21e siècle qui aboutira à un développement économique et social en faveur du peuple africain". Tout comme on imagine que le président américain a pu écouter son homologue ivoirien sur la façon dont les deux entités pourront "rendre leurs efforts mutuels plus efficaces". On connaît la vision du Président Laurent Gbagbo sur le partenariat dans lequel il entend engager son pays vis-à-vis de l'extérieur. C'est-à-dire un partenariat gagnant-gagnant sans qu'aucune partie contractante n'ait à se plaindre de l'immixtion de l'autre à la manière des donneurs de leçons dont tout pays souverainiste comme la Côte d'Ivoire a d'ailleurs du mal à s'accommoder. Concernant la deuxième rencontre, avec le Secrétaire général de l'Onu, il ne peut s'agir que de la situation de crise, mais surtout du processus de sortie de crise. Avec en ligne de mire l'élection présidentielle dont la date est arrêtée au 29 novembre prochain et pour laquelle tous les partenaires et acteurs s'accordent à reconnaître qu'elle devrait se tenir dans un climat de sérénité et de paix. Même si là également, rien n'a filtré, on peut croire que la question du report pourrait une fois de plus resurgir. Etant donné que Ban Ki Moon qui a son représentant en terre ivoirienne, Y.J. Choï, reçoit quotidiennement les rapports détaillés à même de lui donner une certaine visibilité. 29 novembre 2009 ou après, là n'est pas la question, la question est aujourd'hui de savoir si oui ou non, les dirigeants ivoiriens sont capables d'offrir une élection présidentielle sans couac à leur peuple.

Simplice Allard
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