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Politique Publié le mercredi 4 novembre 2009 | Le Patriote

Tournée du président du PDCI-RDA dans la région des Savanes/ Henri Konan Bédié à Ferkessédougou -“En dehors des coups, le FPI n’a rien fait”

Hier à Ferkessédougou et à Sinématiali, le président Henri Konan Bédié a encore rappelé à Laurent Gbagbo son triste bilan en neuf ans de présence à la tête de la Côte d’Ivoire. Le candidat du PDCI-RDA a expliqué aux peuples Niarafolo, Palaka et Nafana comment les acquis des quarante années de règne du PDCI-RDA ont galvaudé par le régime de la refondation. Pour lui, le FPI parvenu au pouvoir a étalé au grand jour son incompétence dans tous les domaines. Non seulement, selon lui, Laurent Gbagbo et ses camarades n’ont pas su éviter la guerre, Mais aussi, ils n’ont pas pu gérer cette guerre qu’ils ont laissée perdurer inutilement avec les conséquences qu’on connaît. A savoir paupérisation de la société ivoiriennes et de la classe paysanne, dégradation des
routes, destruction de l’école et du système de santé. «Qu’a fait le FPI pour cette région? En dehors des coups et des promesses politiques qui le caractérisent, rien», a-t-il asséné. Avant de rappeler le bilan du PDCI-RDA pour la région qui, à ses dires, a permis à la région d’avoir deux complexes sucriers, des routes, la réhabilitation de 600 km de pistes, la construction de 17 ponts. Ainsi que la promotion de certaines cultures industrielles telles que le coton, l’électrification de 14 villages et certains quartiers de la ville de Ferké et Ouangolodougou et le forage de nouvelles pompes. Sans oublier la téléphonie rurale, l’accès à la télé et à la radio. «En quatre années, ce sont plus de 22 milliards de FCFA qui ont été consacrés au développement et à la modernisation du département», a-t-il indiqué. Le président du PDCI-RDA a aussi profité de l’étape de Ferké pour lever certaines équivoques sur le concept de l’ivoirité. Pour lui, ce concept a été l’objet d’une mauvaise interprétation pour alimenter tous les quiproquos et préjugés sur les populations ivoiriennes et particulièrement celles du nord. «Aujourd’hui, grâce au dialogue constructif, les malentendus ont été dissipés dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire. Toute autre débat est dérisoire, futile et manipulation politicienne», a-t-il tranché. Pour montrer que les critères ethniques et religieux n’ont jamais influé sur le choix de ses collaborateurs, le président du PDCI-RDA a cité comme exemples tous les cadres du nord qui ont figuré dans son équipe lorsqu’il était en fonction. «Ce n’est pas le PDCI-RDA ni Félix Houphouët-Boigny, ni moi-même qui, sur une base raciale ou religieuse, s’adonneraient à une hiérarchisation des filles et des fils de ce pays. Dans toute ma carrière de diplomate, de ministre, de député-maire, de président
l’Assemblée nationale et de la République, je n’ai jamais pris en compte le facteur ethnique dans le choix de mes proches collaborateurs», s’est-il défendu. A Sinématiali, chez le président Laurent Dona Fologo, le candidat du PDCI-RDA a fustigé le comportement de tous ceux qui se disent houphouëtistes et qui travaillent avec ceux qui ont juré «d’effacer l’ère d’Houphouët-Boigny». Le candidat du PDCI exhorte les militants de son parti à ne pas se laisser divertir par ceux qu'il a ironiquement appelé «les nouveaux houphouëtistes «mange-mil» et au double langage, qui ont vendu leur âme pour l’argent. «Comment peut-on être houphouëtistes et soutenir celui qui rejette la politique d’union et de rassemblement prônée par Houphouët-Boigny? Comment peut-on être houphouëtistes et se détourner de l’exigence d’unité nationale en acceptant qu’il puisse exister une Côte d’Ivoire utile opposable à une
Côte d’Ivoire inutile? Comment enfin, peut-on être houphouëtiste et cautionner une politique de haine qui privilégie la guerre, la violence, la misère et la clochardisation des populations?», s’est-il indigné. Comme on le constate, un message, même s’il ne l’a pas nommé, qui ne laisse aucun doute sur son destinataire qui n’est personne d’autre que le président du Conseil économique et social. A Ferké, l’ancien directeur général des douanes, M. Adama Coulibaly, délégué départemental et M. Jean-Paul Méfongonba ont parlé au nom des populations et des militants de base. A Sinématiali, cet honneur est revenu à MM. Augustin Silué Kagnon, député de Napié et à César Yéo, respectivement délégué départemental de Korhogo 3 et président du comité d’organisation.
Tous ont réitéré leur fidélité au PDCI et se sont engagés à œuvrer pour porter le président Bédié au pouvoir.
Jean-Claude Coulibaly
(Envoyé spécial)
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