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Politique Publié le mercredi 25 novembre 2009 | Notre Voie

Assurance-Maladie Universelle (AMU) - Clotilde Ohouochi répond à Mabri Toikeusse

Parmi les stratégies indispensables à la réduction de la pauvreté en Afrique, il faut noter comme instruments entre autres : -la bonne gouvernance, -l’éducation (école) pour tous, -la santé (accès aux soins et aux médicaments), -l’accès à l’eau potable et à la nourriture, -la protection et la sécurité sociale. Concernant la sécurité sociale, selon l’AISS, le BIT et l’OMS, son extension doit être en Afrique le premier instrument à inscrire dans toute stratégie de réduction de la pauvreté. Selon ces institutions internationales, l’extension de la sécurité sociale doit comprendre l’assurance maladie globale, les pensions sociales et les prestations pour enfants afin d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Une Conférence internationale sur l’Assurance Maladie Sociale dans les pays en voie de développement s’est tenue du 5 au 7 décembre 2005 à Berlin en Allemagne à l’initiative de la GTZ, du BIT et de l’OMS. L’objectif de cette conférence était de démontrer ce que l’un des mécanismes importants du financement de la santé – l’assurance maladie sociale – offre comme possibilités afin de garantir l’accès aux soins préventifs et curatifs adéquats. Du 10 au 15 septembre 2007, lors de la 29ème Assemblée Générale de l’Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS) à Moscou, l’expérience ivoirienne a été présentée par Madame Ohouochi Clotilde Yapi, Conseiller Spécial du Président de la République chargé de l’AMU, invitée à ce sommet. Du 28 au 30 avril 2008, à la Conférence internationale sur les Soins de Santé Primaires et les Systèmes de Santé en Afrique à Ouagadougou au Burkina Faso, l’OMS a préconisé l’institution de l’assurance maladie comme moyen de financement durable des systèmes de santé en Afrique. Il faut noter par ailleurs qu’à cette occasion, Madame le Conseiller Spécial du Président de la République chargé de l’AMU a été invitée à présenter le projet en cours en Côte d’Ivoire dans une analyse comparative avec le modèle Tanzanien. Dans ce même ordre d’idées, en mai 2008, au cours d’une Conférence sur le financement des systèmes de couverture maladie dans les pays pauvres, la France à travers son Ministre des Affaires Etrangères, a prôné la création d’Assurances Maladie dans les pays en développement, rappelant que la santé est la condition première du développement et que la réduction de la pauvreté et la paix sociale ne sauraient être obtenues sans qu’on étende la protection sociale aux pauvres. Vu l’échec du système de recouvrements préconisé par l’Initiative de Bamako, l’Assurance Maladie Globale ou Assurance Maladie Universelle (AMU) reste le moyen le plus adéquat de préfinancement de la santé actuellement recommandé. Dans ce contexte, bon nombre de pays de l’espace CIPRES ont fini par accepter, depuis février 2006 à Dakar, de tenter d’instaurer des systèmes d’assurance maladie à leur rythme et selon leurs potentialités. Tout ce plaidoyer au plan international en faveur de l’instauration d’un système d’assurance maladie universelle conforte la Côte d’Ivoire dans sa politique de mise en œuvre de l’Assurance Maladie Universelle entamée depuis octobre 2001 par le vote de la loi n° 2001-636 du 09 octobre 2001 portant institution, organisation et fonctionnement de l’Assurance Maladie Universelle. Il faut rappeler à cet effet que cette loi a été votée à l’unanimité par l’alliance FPI-UDPCI, le PDCI s’étant abstenu. Au moment où la Côte d’Ivoire amorce sa phase de reconstruction post-crise, l’AMU, compte tenu de ses implications diverses, au niveau du développement global de la santé et de l’économie, des opportunités d’emplois directs et indirects qu’elle offre, de la bonne gouvernance à travers la gestion tripartite de ses organismes, et de son impact sur la réduction des disparités aussi bien régionales qu’économiques, facteur de justice et de cohésion sociales, mériterait d’être soutenue par toute la Nation ivoirienne, au-delà de toute considération partisane. Mme Ohouochi Clotilde Yapi Ancien Ministre en charge de la solidarité, de la santé, de la sécurité sociale et des handicapés Conseiller Spécial du Président de la République chargé de l’AMU Président de la Cellule Présidentielle chargé de l’AMU
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