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Politique Publié le mardi 1 décembre 2009 | Notre Voie

Santé publique - Clotilde Ohouochi : “ceux qui s’attaquent à l’AMU ne savent pas de quoi ils parlent”

Le conseiller spécial du président de la République chargé de l’Assurance maladie Universelle (AMU), Clotilde Ohouochi a indiqué que “ceux qui s’attaquent à l’Assurance maladie universelle ne savent pas de quoi ils parlent”. “Car, si l’Amu était mauvaise comme ils le prétendent, elle n’aurait pas eu la caution des institutions internationales et n’aurait pas été recommandée aujourd’hui dans les pays en voie de développement par ces institutions, les enjoignant même d’en faire une priorité”, a-t-elle ajouté. C’était mercredi dernier au District d’Abidjan à l’occasion des rencontres mensuelles de la Fédération Nationale des orateurs des parlements et agoras de Côte d’Ivoire (FENOPACI). Invitée à animer le thème «Importance et enjeux de l’Assurance maladie universelle (AMU) dans un pays en voie de développement: cas de la Côte d’Ivoire», Clotilde Ohouochi a relevé que l’AMU est la solution à l’épineux problème de financement de la santé auquel le pays a toujours été confronté. Et qu'elle bénéficie désormais du soutien et de l’appui technique de tous les partenaires au développement. Elle a ajouté que toutes les conditions sont réunies pour son démarrage effectif et qu’elle est d’ailleurs inscrite en pôle position dans le programme de gouvernement post-crise et au Plan national de développement sanitaire 2009-2013. Pour justifier l’urgence de cet important projet révolutionnaire du FPI qui fait école dans la sous-région, la présidente de la cellule présidentielle en charge l’Amu a fait un panorama de la situation sanitaire du pays avant de plancher sur ses principes et sa mise en œuvre. Clotilde Ohouochi a indiqué que la situation épidémiologique est défavorable à cause de la dégradation des indicateurs sociaux avec pour corollaire un faible taux de fréquentation des structures sanitaires et la résurgence de certaines pandémies. A cela s’ajoute un faible taux de couverture médicale (6% de la population) qui ne prend d’ailleurs pas en compte toutes les maladies. Au regard de cette situation, Clotilde Ohouochi a indiqué que l’Amu s’impose avec pour objectif d’améliorer l’état de santé des populations en assurant à tous l’accès à des soins de santé de qualité. Elle a soutenu que sa mise en œuvre induira aussi bien l’amélioration de l’offre des soins, du plateau technique et de la productivité dans le domaine médical que la normalisation et l’uniformisation des tarifs appliqués dans les centres de santé et le respect de la pyramide sanitaire basée sur le triplex dispensaire- hôpital général-Chu. Avec la création de plusieurs emplois directs et indirects. Pour ce qui est du principe, le conseiller spécial du chef de l'Etat a dit que tout le monde contribuera à hauteur de 6%. Aussi bien les salariés que les paysans. Les salariés cotiseront à hauteur de 3%, les 3% restants seront pris en charge par leurs employeurs. La contribution du monde agricole sera quant à elle, apportée par leur faîtière sur prélèvement à l’importation des produits de rente. Elle a aussi mentionné que même les demandeurs sociaux, c’est-à-dire la frange de la population la plus pauvre (10%), apporteront leur quote-part. Cependant, elle sera payée par l’Etat à travers les collectivités décentralisées. Enfin, Ohouochi Clotilde a indiqué que l’Amu prendra en compte les consultations, les examens de laboratoires, les soins chirurgicaux et dentaires, les hospitalisations et les médicaments. Elle a demandé à la population de ne pas se laisser distraire par les politiciens qui, bien que reconnaissant la pertinence de ce projet, le dénigrent simplement parce qu’il n’est pas d’eux. Georges Toutoukpo (Stagiaire)
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