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Politique Publié le mercredi 16 décembre 2009 | Le Mandat

Peur panique au sommet de l’Etat Gbagbo lance l’opération « qui connaît qui » : Terreur dans les quartiers

Les dessous de la colère du chef de l’Etat contre son chef du protocole
Grande est la peur-panique qui s’empare du camp présidentiel. Au point que le chef de l’Etat ait décidé d’un nettoyage systématique.

La sérénité n’est plus de mise. La traque des déstabilisateurs est engagée. Dans son propre camp comme chez l’adversaire. De peur d’être cueilli comme une papaye mûre. C’est dans cet esprit qu’il faut observer le lancement de l’opération « qui connaît qui ». Celle-ci consiste dans un premier temps à débusquer des présumés déstabilisateurs qui ont eu la magie de se confondre à la population. Ensuite, procéder à des fouilles, des perquisitions systématiques dans certains quartiers d’Abidjan. On comprend aisément les rafles curieuses des Fds ces dernies temps. Après Gonzagueville, le Banco de la Rieviera 2, le cap est mis sur Abobo.

A la recherche des caches d’armes etc…

Dans le camp présidentiel, tout le monde s’accorde à dire que des assaillants ont infiltré Abidjan. D’où cette mise en garde sévère du chef de l’Etat « celui qui s’amuse trouvera le feu en face ». Ces assaillants dit-on, auraient le soutien de certains leaders de l’opposition et seraient logés dans des quartiers précaires. A l’effet certainement de passer inaperçus. A Abobo, il se raconte d’ailleurs que la rafle intervenue dans la nuit du dimanche à lundi dernier s’est déroulée avec une rare terreur. Selon M. Diabagaté Mohamed, responsable à l’organisation des vendeurs de la casse et des ferrailleurs avec Gbagbo (MCFAG), les Bérets rouges ont interpellé certaines personnes à la casse pour finalement être constituées prisonniers. Quand d’autres ont été purement molestées et dépouillées de leurs biens. Avec en toile de fond, des perquisitions sans nom. Il y a quelques semaines, le même scénario s’est déroulé à la Riviera 2. Anyama assure-t-on, est depuis quelques temps dans cette psychose de terreur.

Opération « qui connaît qui »

A la vérité, il s’agit par ces actes de débusquer tous les malfaiteurs qui en veulent au régime en place. Et comme ils sont inidentifiables, l’on espère par le procédé pouvoir réussir le miracle de la pèche aux assaillants sur le sol abidjanais.

Emules au palais

Les mêmes suspicions fondées ou non seraient à l’origine des relations actuellement exécrables entre M. Laurent Gbagbo et son directeur du protocole, l’ambassadeur Koné Boubakar. En effet, en fonction officielle depuis le 16 mai 2008 en remplacement de Allou Eugène, Koné Boubakar ne serait plus en odeur de sainteté avec son patron, révèlent des sources proches du palais. Il est accusé de vouloir exposer la vie du chef de l’Etat. Au bénéficie de qui ? Suivez mon regard. Autres incartades de la même veine, SEM Koné B. dans un dessein inavoué fait le nettoyage autour de lui les victimes sont les proches du chef de l’Etat, irréductibles du Fpi. La psychose est telle qu’au-delà des griefs des partisans du locataire du palais présidentiel, l’ambassadeur est considéré comme celui par qui le chef de l’Etat peut être atteint. D’où l’entrée en scène des hommes du clan auprès de Gbagbo, qui semble-t-il, monte déjà les enchères. Désormais, Koné Boubakar est mis en quarantaine dans certaines cérémonies. Pour éviter toute surprise désagréable se justifie-t-on. Car « on ne connaît pas qui est qui ».

K. Zéguédoua Tano
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